Dialogue National au Gabon : Débat sur le traitement et le statut des journalistes
Libreville, Mercredi 17 Avril 2024 (Infos Gabon) – La question des salaires de journalistes et autres professionnels des médias est au centre des discutions au sein de la sous commission ‘’justice-droit et liberté ‘’.
Les travaux du dialogue national inclusif (DNI) se poursuivent à ce jour sur le site d’Angondjé au nord de Libreville. Depuis le lundi 15 avril, la sous commission ‘’justice-Droit et Liberté’’ chapeautée par la commission ‘’politique’’ débat sur le traitement des professionnels des médias.
La question des salaires de journalistes et autres professionnels des médias est au centre des discutions au sein de la sous commission ‘’justice-droit et liberté ‘’. En sa qualité de représentant de la diaspora gabonaise de France et du Canada, le Dr. Jean Aimé Mouketou, membre de cette sous commission milite ardemment pour que le métier de journaliste soit véritablement valoriser au Gabon comme c’est le cas dans d’autres pays. C’est le cas de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, du Sénégal, de la Cote d’Ivoire, de la France, etc.
« Nous avons traité du renforcement des capacités en matière de communication. J’ai personnellement posé la problématique de la rémunération des agents du secteur de la communication, en prenant l’exemple du présentateur du journal de Gabon24 (et autres médias publics, ndlr), en ce sens que leurs salaires ne sont pas comparables à ceux que gagnent leurs confrères d’autres pays francophones », a formulé Dr. Jean Aimé Mouketou.
Et d’ajouter : « Il faut que le journaliste gabonais ait un salaire conséquent qui peut être arrêté sur la base de l’expérience, de l’audience des entrées relevant de la fourniture de l’information à d’autres agences de presse telle que l’agence France presse et d’autres agences à travers le monde ».
A propos de la formation des journalistes, le Dr. Jean Aimé Mouketou a suggéré la création d’une école de journalisme, parce que « nous estimons que parler du journalisme sans la création de cette école n’a de sens pour le Gabon, que nous voulons construire d’autant plus que ce dialogue national inclusif va dans le sens de réfléchir sur le Gabon qui va s’étaler sur plusieurs décennies.
Nous avons également posé un autre problème en rapport avec l’amélioration du contenu de l’actualité. Il va falloir une certaine indépendance face aux hommes politiques », a t-il soutenu. Et de poursuivre : « Nous sommes là pour sortir de ce dialogue, la communication audio-visuelle et écrite, des mutations vont s’opérer et les professionnels de ce secteur peuvent nous faire confiance pour qu’ils représentent valablement le 4e pouvoir ».
Il s’agit donc d’un tournant décisif pour l’ensemble du secteur de la communication, et ce sera rendre justice à tous ceux et celles qui ont combattu ou qui continuent de se battre pour rendre à la presse ses lettres de noblesse.
FIN/INFOSGABON/SM/2024
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