Libreville, Mercredi 24 Avril 2019 (Infos Gabon) –  Avertis depuis le mois de mars dernier de libérer le site qui appartient à la Caisse des dépôts et consignations, les squatters ont préféré jouer au chat et à la souris attendant de voir de près de quoi était faite cette menace.

La CDC a mis à l’exécution sa contrainte, aidée pour la circonstance des forces de l’ordre et des moyens mécaniques colossaux. C’est à cette scène que les riverains de Mindoubé ont eu droit face à ceux qui étaient rétifs au rappel à l’ordre.

Et de fait, au fil des timbres de voix et de récriminations, ce n’était qu’un projet controversé que d’aller occuper illégalement un espace acquis au prix de 3,3 milliards de francs CFA, sur une superficie de 142 941 mètres carrés, du titre foncier n°20 section AP en 2013.

Certains ont parlé d’un manque de moyens jusqu’à le transformer en colère avec des formules percutantes pour justifier cette méconnaissance de la loi. Encore une fois, comment faire pour que l’occupation anarchique des édifices et des terrains réservés ne soit plus un résultat d’une surprise désagréable plutôt qu’un objectif.

Retrouver par cet énième déguerpissement toute la lucidité à nos compatriotes, c’est aussi éclairer les mécanismes d’acquisition de terrain. C’est une question du cadastre et de l’urbanisme qui devrait faire de la solidarité un sujet de société, et non plus un objet.

Entre ces deux domaines qui définissent le vivre ensemble, c’est d’abord le respect de la loi qui équilibre la société, plutôt que de la menace toujours improductive.

FIN/INFOSGABON/PM/2019

Copyright Infos Gabon

LIRE AUSSI Gabon : 320 logements à construire à Libreville