Gabon : Le ministre de l’enseignement supérieur n’est pas content
Libreville, Jeudi 4 Juillet 2024 (Infos Gabon) – Le Pr. Hervé Ndoume Essingone a exprimé ce sentiment d’insatisfaction mercredi à Libreville à l’occasion d’une visite des différents chantiers lancés par le ministère de l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation technologique a effectué le 3 Juillet dernier le tour de propriétaire en visitant les différents chantiers lancés il y a quelques jours à l’Université Omar Bongo (UOB), au Centre National de la Recherche scientifique et Technologique (CENAREST), à l’Ecole Normale Supérieur (ENS) et à l’Ecole Normale Supérieur d’Enseignement Technique (ENSET). Le but était de vérifier l’avancement des travaux et de s’assurer du respect des normes de qualité et des délais prévus.
Le moins que l’on puisse dire est que le ministre qui avait à ses côtés les recteurs et les directeurs des grandes écoles susmentionnées, a exprimé un sentiment mitigé, car il ne reste plus que quelques semaines avant la grande rentrée académique prévue dans la 2e quinzaine du mois de septembre 2024. Aussi, le Pr. Hervé Ndoume Essingone a demandé aux chefs de chantiers d’accélérer les travaux en vue de respecter l’échéance.
A l’UOB, le grand bâtiment pédagogique qui sort progressivement de terre, comprendra 8 salles de classes d’une capacité d’accueil de 100 étudiants, une bibliothèque, une salle polyvalente et un local d’archives. A l’ENS, au CENAREST, en passant par l’Institut Nationale des Sciences de Gestion (INSG), il a également manifesté son mécontentement.
« L’objectif de septembre sera atteint pour certains bâtiments. En revanche, il faut reconnaître que sur le chantier de l’école normale supérieure et de l’institut nationale de sciences de gestion, malheureusement, la PME gabonaise commise à la tâche, nous fait paraître des signaux qui ne sont pas favorables. Le bâtiment a connu des difficultés techniques au démarrage », s’est indigné Pr. Ndoume Essingone, surtout que ces sites sont déjà financés à 50% et une première lettre sous forme de mise en demeure avait déjà été adressée à l’entreprise adjudicataire.
Rappelons que la construction de ces infrastructures vise à améliorer les conditions d’apprentissage et soutenir la mission éducative de l’université.
FIN/INFOSGABON/SM/2024
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