Gabon : Le RHM devient RPM

Libreville, Mardi 9 Avril 2019 (Infos Gabon) – Le Rassemblement héritage et modernité a changé de dénomination pour devenir le Rassemblement pour la patrie et la modernité au terme de son dernier congrès.
Le Rassemblement héritage et modernité (RHM) aura vécu. Il faudra désormais s’habituer au Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Ce changement de dénomination fait partie des grandes résolutions ayant sanctionné le tout premier congrès du parti dirigé par Alexandre Barro Chambrier les 5, 6 et 7 avril dernier.
« Je vous exhorte à vous approprier de notre nouveau nom, à le propager afin que l’opinion nous reconnaisse désormais à travers lui», a lancé Alexandre Barro Chambrier à l’endroit de ses militants et sympathisants. Au sortir de cette grand-messe, «La patrie» a également été adoptée comme hymne du parti. A en croire le président du RPM, ce choix magnifie «l’unité des militants, l’amour de la patrie et la promotion de nos valeurs culturelles et comportant trois couplets et un refrain».
L’on retiendra de ces assises que tous ceux ayant flirté avec le pouvoir, à l’instar de Michel Menga M’Essonne, ancien secrétaire général de cette formation politique promu en mai 2018 ministre de l’Habitat puis ministre de l’éducation nationale, ont tout simplement été invités à quitter le navire.
Pour certains cadres du RPM, toutes ces décisions ont pour but d’«d’impulser une nouvelle dynamique». De l’avis des observateurs avertis, le parti d’Alexandre Barro Chambrier a encore du chemin à faire pour pouvoir prendre ses marques sur l’échiquier politique gabonais.
«On peut dire que ce week-end, le président du RHM –et désormais du RPM– a changé la façade. Mais maintenant, il faut revoir de fond en comble l’intérieur de la maison. Autrement dit, il faut que le RHM se dote d’un programme solide pour espérer pouvoir incarner une véritable alternative. Pour cela, il lui faut élaborer des propositions concrètes sur les sujets de préoccupation des Gabonais. Bref, sortir de la posture facile de la dénonciation du pouvoir actuelle», déclare un politologue.
FIN/INFOSGABON/PM/2019
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