Gabon/Lutte contre le COVID-19:Les résultats sont encourageants
Libreville, Mardi 14 Juillet 2020 (Infos Gabon)-Le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle et porte-parole de la présidence de la République tient à rassurer l’opinion sur les efforts qui sont déployés au quotidien par le chef de l’Etat pour briser la chaine de contamination.
Comme initialement annoncé, le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle et porte-parole de la présidence de la République était face à la presse ce mardi 14 juillet 2020. Jessye Ella est largement revenu la riposte en cours contre la pandémie à coronavirus. D’entrée de jeu, l’orateur a tenu à réaffirmer que cet ennemi invisible la préoccupation première du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Mais, tient tout de même à dénoncer les critiques parfois inopportunes sur le plan de riposte mis en place. «On entend parfois les uns et les autres relever des dysfonctionnements ou des lenteurs. Ça n’est pas toujours forcément inutile car cela nous pousse à nous améliorer sans cesse. Mais on doit à la vérité de dire que le Gabon est considéré en Afrique comme l’un des pays où la riposte est la plus efficace. En témoigne le nombre de tests quotidiens, l’un des plus élevé par tête d’habitant en Afrique. En témoigne également le taux de létalité, c’est-à-dire le nombre de morts dues au Covid-19 qui est de 0,76 % au Gabon contre 2,66 % sur l’ensemble du continent. En témoigne enfin la baisse continue, tendancielle, depuis près d’un mois et demi du nombre de contaminations quand bien même, dans le même temps, le nombre de tests a très nettement augmenté», a-t-il indiqué.
L’optimisme est permis
A en croire le porte-parole de la présidence de la République, le déconfinement envisagé tient des belles promesses des efforts remarqués dans la riposte en cours. «Ce sont ces résultats encourageants qui ont amené le président de la République à donner son feu vert pour le déploiement d’un plan de déconfinement progressif avec la reprise des déplacements vers l’intérieur du pays, des vols à l’international, des cours dans les lycées et universités pour certaines classes, la réouverture des hôtels et des restaurants avec terrasse et, possiblement demain, des lieux de culte pour lesquels des discussions sont en cours», a-t-il souligné. Malgré un avenir prometteur, le numéro un gabonais invite tout de même ses compatriotes à plus de vigilance. «Nous remportons des batailles mais la guerre est loin d’être terminée. Si nous en sommes là, c’est parce que les autorités sanitaires ont fait preuve dans la riposte d’une grande capacité d’anticipation et d’adaptation – et nous devons les féliciter – mais aussi parce que nos concitoyens ont respecté au fil du temps les gestes barrières et appliqué les mesures d’hygiène – même si des efforts restent encore à faire à ce sujet. Ces efforts doivent se poursuivre et même s’intensifier», a poursuivi Jessye Ella Ekogha.
Une loi de finances rectificative adaptée au contexte
Quant à la Loi de finances rectificative 2020 que le chef de l’Etat a promulguée en juin dernier, l’orateur a tenu à rappeler que celle-ci est marquée par un double effort. «Celui de la sincérité. Autrement dit, faire en sorte que les hypothèses budgétaires retenues correspondent le mieux, tant sur le volet dépense que recette, à la réalité économique du moment, passablement bouleversée par la crise du Covid. Celui de la solidarité ensuite. Les allocations budgétaires de la loi de Finances rectificative 2020 ont été orientées en priorité vers la couverture des charges relatives à la Covid-19. Le fonctionnement optimal des services dits essentiels à la vie de la nation ; les dépenses sociales comme la santé, l’éducation, les prestations sociales ou les allocations de retraites et d’études», a-t-il souligné. Pour ce qui est du budget est équilibré, le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle se veut affirmatif. «Pour faire face à la diminution des recettes budgétaires, la compensation se fera à travers un meilleur recouvrement des taxes et impôts, l’optimisation des dépenses de fonctionnement qui suppose la poursuite de la réforme de l’Etat, et la révision de certaines dépenses d’investissement en tenant compte des priorités. Le gap éventuel entre les recettes et les dépenses, s’il venait à exister, serait comblé par le soutien de nos partenaires extérieurs», a-t-il indiqué. Il tient pour cela à rassurer que le pilotage financier du pays est bien assuré. «D’autant que, le Gabon continue dans cette période d’honorer sa parole et de respecter ses engagements en payant les primes de ses agents et les dettes contractées vis-à-vis des entreprises locales, en particulier les PME. Un élément de nature à renforcer notre crédibilité et qui a un impact positif vis-à-vis de nos partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays», conclut-il.
FIN/INFOSGABON/SM/2020
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