Une coopération renforcée entre le Gabon et l’UNESCO pour transformer l’enseignement supérieur en Afrique centrale
Libreville, Vendredi 8 Août 2025 (Infos Gabon) – Une rencontre de haut niveau a scellé un nouveau jalon dans la coopération stratégique entre le Gabon et l’UNESCO à Libreville. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula, a reçu en audience mercredi M. Hilaire Mputu, Chef de Bureau par intérim et Directeur Régional a.i. de l’UNESCO pour l’Afrique.
Une entrevue où ambition, transformation et coopération régionale ont dominé les échanges. Au cœur des discussions, deux priorités clés :
Un Forum régional à Libreville dès septembre 2025
Placé sous le thème « Accélérer la transformation de l’enseignement supérieur en Afrique centrale : données probantes, équité en STEM, mobilité étudiante et intelligence artificielle », cet événement réunira les acteurs majeurs de la scène académique d’Afrique centrale.
Selon les organisateurs, l’objectif est de poser les bases d’un enseignement supérieur plus inclusif, plus connecté aux enjeux de société, et plus apte à relever les défis numériques.
Lancement de la phase III du projet CFIT
Intitulé « Un enseignement technique supérieur en Afrique, pour une main-d’œuvre technique et innovante », ce programme soutenu par l’UNESCO vise à renforcer les capacités des établissements techniques, en lien étroit avec les besoins réels du marché du travail.
Pour le Gabon, c’est un levier concret pour former une jeunesse apte à piloter l’industrialisation du pays.
Vers un enseignement supérieur du 21ᵉ siècle
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large portée par les autorités gabonaises : faire de l’éducation, de la science et de l’innovation les moteurs d’un développement structurel. Le ministre Mamboula a souligné l’importance d’une coopération multilatérale agile pour répondre aux attentes d’une jeunesse en quête de sens et d’avenir.
Libreville se positionne ainsi comme un futur carrefour du savoir en Afrique centrale, capable de fédérer des projets structurants, de catalyser la recherche appliquée et de favoriser une mobilité académique régionale cohérente.
Dans un contexte où l’Afrique est appelée à inventer ses propres modèles éducatifs, cette collaboration entre le Gabon et l’UNESCO pourrait bien servir de modèle pilote pour une nouvelle génération d’initiatives régionales ambitieuses.
FIN/INFOSGABON/SO/2025
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