Gabon : Mathias Otounga Ossibadjouo, le technocrate devient homme de confiance du Chef de l’Etat
Libreville, 27 février 2013 (Infos Gabon) – L’ex directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation, Caistab, Mathias Otounga Ossibadjouo, renait de ses cendres, tel le phénix ; après quelque temps de traversée du désert.
La disgrâce aura été longue, pour cette valeur sûre de la famille des technocrates gabonais (financier, fiscaliste, douanier de formation) auréolé de bons états de services ; d’aucuns estiment que l’homme a dû faire les frais de son ambition de briguer la députation en 2006 et 2011 dans la même circonscription politique que ses ainés ; à savoir à Okondja dans le département de la Sébé Brikolo (Haut-Ogooué).
Mais le pays a besoin de tous ses fils, c’est pourquoi le président Ali Bongo Ondimba s’est souvenu des bons états de services antérieurs de ce haut cadre de l’Etat qu’il vient de nommer à ses cotés, au poste de Directeur de Cabinet 2 du Chef de l’Etat, lors du conseil de ministre du jeudi 21 février 2013.
Promotion synonyme de retour aux affaires, et qui, alliée au dynamisme et à la popularité de l’homme, devrait accroitre favorablement l’estime des populations de la bourgade d’Ayanabo et de la province du Haut Ogooué tout entière pour le chef de l’Etat.
C’est donc un nouveau challenge qu’embrasse ce natif du village Ayanabo, situé non loin de la commune d’Okondja, dans la partie sud-est du pays. Retour au travail pour cet homme plein d’altruisme, qui a su humblement s’effacer quant il le fallait, sans crier au loup, ni voir le diable partout.
Désormais invité aux ‘’secrets des dieux’’, c’est à Mathias Otounga Ossibadjouo de jouer sa partition, en poursuivant à écrire de ses mains, son histoire au service de l’Etat, sur cette feuille blanche qui vient de lui être tendue.
Précisément, le challenge de ce technocrate et homme de terrain est de devenir, un homme de confiance du chef au même titre que les autres directeurs de cabinet.
L’expérience du terrain de Matthias Otounga Ossibadjouo n’est plus à démontrer : il est ainsi inscrit dans le tableau de bord de l’économie gabonaise que c’est sous sa direction qu’ en 2008, la « caistab procède à la relance de la production de cacao et de café, ainsi la réhabilitation des plantations (blocs agro industriel et plantations villageoises) et la création de nouvelles plantations sont réalisées » ; et dans l’arène politique du soutien au pouvoir, l’homme a su mouiller le maillot à l’élection présidentielle de 2009.
Cette nomination serait en ce sens un juste retour des choses.
Mais plus que jamais, l’homme va devoir s’armer de l’humilité qui caractérise les hommes de l’hombre et les confidents du chef de l’Etat ; il devra en outre faire montre de disponibilité totale et à toutes heures pour des affaires d’Etat.
Certes, chaque directeur de cabinet du chef de l’Etat a son domaine de compétence ; néanmoins, ce néo promu devra trouver sa place dans « l’équipe » des quatre hauts membres de cabinet du chef de l’Etat.
Et partant de son poste précédent de directeur général de la caistab, qui est une direction générale d’administration centrale, la nomination d’Otounga Ossibadjouo au poste de directeur de cabinet est bien une promotion au sens d’une élévation à un poste supérieur.
En effet, l’homme est rentré dans le cercle de la « superstructure » que représentent les collaborateurs immédiats du chef de l’Etat, cette notion de droit administratif qu’est la « superstructure » met les collaborateurs du Président de la République au dessus de l’administration d’Etat ; et entre le Chef de l’Etat et le Gouvernement ; et dans une nomenclature confortée par des textes, un Directeur de cabinet du chef d’Etat a rang de ministre.
Le cap de Matthias Otounga Ossibadjouo est donc rivé vers l’accomplissement de ses taches dans ses nouvelles fonctions pour ainsi contribuer à la mise en œuvre du projet de l’émergence et du plan stratégique du Gabon émergent pour lequel le chef de l’Etat a été élu en 2009 et sur la réalisation duquel il devra briguer les suffrages du peuple gabonais en 2016.
FIN/INFOSGABON/PK/MM/2013
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