Libreville, Jeudi 24 Janvier 2019 (Infos Gabon) – Le président de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale a échangé mardi avec les opérateurs économiques installés dans la Zone économique spéciale de Nkok.

Les industriels installés au sein de la Zone économique spéciale de Nkok sont désormais édifiés sur les modalités à remplir pour bénéficier des facilités de commercialisation de leurs produits dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ainsi qu’au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Au cours de la rencontre tenue mardi dernier avec le Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la CEMAC, ils ont eu droit à des éclairages liés aux modalités d’attribution de l’agrément CEMAC/CEEAC à travers la mise en place du comité national CEMAC du Gabon, et la problématique de la taxation des produits issus de cet espace sous-douane vers le marché sous-régional.

«Nous avons des usines qui sont installées à Nkok. Or, le marché national est relativement étroit. Il faut donc permettre à ces industriels de pouvoir exporter en dehors du Gabon, au niveau de la CEMAC avec un marché de 40 millions d’habitants ou peut-être au-delà. Nous avons des réunions avec la CEEAC pour avoir un marché beaucoup plus important de 110 millions d’habitants. Pour nous, c’était important de venir expliquer quelles sont les formalités qu’il faut faire pour pouvoir accéder à ce marché», a souligné le président de la Commission de la CEMAC.

A en croire l’orateur, la faiblesse des échanges intracommunautaires et des débouchés pour les produits fabriqués au sein de cet espace économique font des zones franches un moteur de croissance et de développement de l’Afrique centrale. De par sa position de pionnière en matière de transformation locale des matières premières, ce pôle économique est en passe de s’affirmer comme la locomotive du développement des échanges intracommunautaires.

La Zone économique spéciale de Nkok se singularise par sa diversité d’opérateurs économiques, sa capacité de développement de la chaîne de valeur locale et de création d’emplois durables.  

Depuis son lancement en 2010, ce pôle économique ne représente que 3,5% du commerce en zone CEMAC. Il y a donc espoir qu’avec le lancement de cette zone de libre-échange sous-régionale, le volume des échanges avec les deux zones économiques que sont la CEMAC et la CEEAC pourront atteindre les 15%.

FIN/INFOSGABON/PM/2019

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