Dialogue national au Gabon : Une journée d’attente sans fin à la porte 89
Libreville, Mardi 9 Avril 2024 (Infos Gabon) – N’eut été le management communicationnel de Simplice Mve Asseko, coordinateur général du service identification et badges, l’incompréhension aurait été totale chez les chevaliers de la plume qui sont rentrés apaisés. Détails !
Presque toute la journée de lundi 08 Avril, la presse a été soumise à une rude attente sans fin dans l’espoir d’obtenir le fameux sésame d’accès dans les installations du Stade d’Amitié d’Agondjé.
LES RAISONS ? C’est par la faute des acteurs non identifiés qui se sont illustrés par une série d’actes repréhensibles allant des faits de vandalisme sur site à la fabrication des faux macarons pour s’infiltrer en passant par le vol de plusieurs matériels de travail.
En réaction à ces faits déplorables, les autorités n’avaient pas d’autres choix pour reprendre la main en donnant des nouvelles consignes strictes aux différents services notamment ceux en charge de l’identification et de la fabrication des badges pour renforcer la vigilance dans l’établissement de ce sésame.
Ce n’est pas tout. L’autre facette du problème était l’exigence d’évacuer complétement avant mardi l’établissement des badges pour l’ensemble de commissaires présents dans les différentes commissions et sous-commissions.
Sachant qu’à compter de mardi 09 Avril les forces de l’ordre ont reçu les consignes fermes de ne laisser l’accès à aucune personne qui sera sans badges pour arrêter net les cas d’infiltration des éléments incontrôlés.
C’est dire que la pression est montée d’un cran chez les agents de la porte 89 qui ont travaillé d’arrache-pied depuis 48 heures sans aucun répit. La fermeté et l’intransigeance étaient donc au rendez-vous pour parer au plus pressé et être dans les délais.
Comme on peut l’imaginer, ce changement du mode opératoire du service n’a pas manqué de faire des mécontents. Pas seulement auprès des hommes de médias mais aussi chez les corps habillés, notamment les aides de camps de certaines autorités qui n’ont bénéficié d’aucun traitement de faveur.
A l’image des hommes des médias, les corps habillés ont dû patienter pendant d’interminables heures sans avoir gain de cause. Occasionnant même l’ire du ministre de l’Economie dont la cohorte commise à sa sécurité est rentrée sans réussir à obtenir le sésame.
C’est grâce à l’entregent de Simplice Mve Asseko, l’homme en charge de la coordination générale que les choses ont dû être rattrapées dans le bon sens à l’aide des éléments de langage apaisant. « Toutes nos excuses pour la longue attente indépendante de notre bonne foi », a-t-il déclaré dès l’entame pour apaiser la corporation de chevaliers de la plume.
Avant d’ajouter : « Tout est mis en œuvre pour qu’à compter de demain mardi l’on s’occupe de tous les acteurs de la presse qui ne sont pas encore en possession de leurs badges ». « L’on devrait aussi vous fournir des laissez-passer pour sécuriser votre parcours en cas de retour tardif », a-t-il rassuré en présence du Conseiller en communication du ministère de la reforme des institutions et point focal presse au dialogue national.
Montrant qu’elle a pu évacuer la pression et retrouver toute sa sérénité, Madame Suzanne Ova, responsable n°1 du service badges a, pour sa part, affiché un brin d’empathie appuyé d’un sourire bienveillant avant de s’impliquer personnellement pour s’occuper des journalistes encore présents dans le site.
« Merci pour la patience », a-t-elle balbutié en guise de mot de séparation. Tout est bien qui finit bien.
FIN/INFOSGABON/SM/2024
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