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Francophonie : Ali Bongo Ondimba au sommet d’Erevan

Libreville, Jeudi 11 Octobre 2018 (Infos Gabon) – Le président gabonais participe au 17e sommet de cette organisation internationale qui se tient ce jeudi et vendredi dans la capitale arménienne.

Le chef de l’Etat prend part au 17e sommet de l’Organisation internationale de Francophonie (OIF) organisé les 11 et 12 octobre 2018 à Erevan en Arménie, une ancienne république soviétique du Caucase peuplée de 3 millions d’habitants. Parmi les dossiers à l’ordre du jour, Ali Bongo Ondimba et ses pairs francophones examinent celui relatif à l’augmentation du nombre de pays membres qui devrait passer de 84 à 88.

La Gambie, l’Irlande, l’Etat américain de la Louisiane et Malte comptent accéder au statut de membres observateurs. Les quatre postulants espèrent pouvoir rejoindre cette organisation qui, à leurs yeux, constitue un véritable réseau d’influence sur la scène internationale. Ce qui aux yeux de nombre d’habitués des sommets de l’OIF n’est qu’une simple formalité.

La grand-messe d’Erevan se penche également sur  les demandes de promotion émanant des Émirats arabes unis, du Kosovo et de la Serbie. Jusque-là membres observateurs, ces trois Etats comptent accéder au rang de membres associés. Mais, le dossier sensible de ce 17e  sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie reste incontestablement celui de l’Arabie Saoudite. Déjà candidat lors du sommet d’Antanarivo à Madagascar en 2016 pour intégrer la grande famille francophone, le royaume wahhabite peine à y accéder.

Bien que soutenue par le Maroc et le Sénégal, la candidature saoudienne se heurte à la résistance de certains membres qui lui reprochent d’être en contradiction avec les valeurs défendues par l’OIF. Notamment les droits humains, les droits des femmes et la démocratie. En plus, le royaume n’est plus en odeur de sainteté avec le Canada, deuxième contributeur après la France et membre influent de l’organisation depuis l’expulsion par Riyad en août dernier de Dennis Horak, ambassadeur du Canada en Arabie Saoudite. Malgré ces nombreux blocages, Libreville entend soutenir la candidature de Riyad.

Mais, l’autre centre d’intérêt de ce sommet est sans doute l’élection du nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie. En lice, Michaëlle Jean, la titulaire du poste, et Louise Mushikiwabo. La Canadienne, lâchée à la dernière minute par son propre pays et Québec qui ont décidé de soutenir la candidature de son adversaire, pourrait être difficilement reconduite devant la ministre rwandaise des Affaires étrangères. Mme Mushikiwabo, qui avait reçu le 28 juin dernier à Nouakchott en Mauritanie le soutien du Comité des candidatures de l’Union africaine (UA), va en super favori. Mais, la secrétaire générale sortante croit toujours en ses chances.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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