Gabon : Comme si la grève de la santé avait deux visages

Libreville, Jeudi 5 Mars 2020 (Infos Gabon) – Et l’on pourrait gloser à l’infini, les frustrations légitimes dans le secteur de la santé n’émeuvent que les malades et les parents qui se rendent dans ces hôpitaux.
Les syndicalistes ont déclenché un mouvement de grève le 24 février passé avec des revendications du paiement de la PIP, de la réouverture d’écoles de santé. C’est le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) qui a marqué au rouge des objets aux alentours pour symboliser leur mécontentement. Mais, ils ont respecté le service minimum.
Par ailleurs, le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) n’a pas eu le même destin : une grande affluence observable par le souci du bien-être du patient alors que les syndicats défendaient leurs droits légitimes.
Pour leur part, les syndicats qui usent de stratégie de mise en faillite des services pour titiller les autorités afin d’examiner les points de revendication est un visage peu reluisant. Certes, mais selon certaines indiscrétions, la Banque africaine de développement aurait financé ces entités pour leur réhabilitation. Cet autre visage est dans l’attente d’une avancée significative de leurs droits.
Que se passe-t-il ? L’amélioration des conditions de travail et les médicaments pour les malades sont devenus un disque rayé du fait que depuis deux ans, on a beau changer les ministres, les mêmes revendications ne varient pas d’un iota.
FIN/INFOSGABON/SM/2020
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