Gabon : La journée mondiale de l’eau fêtée dans le désarroi et la consternation totale
Libreville, Jeudi 7 Avril 2016 (Infos Gabon) – A l’instar de la communauté internationale, qui a célébré la journée mondiale de l’eau le 22 mars 2016, le Gabon a choisi de différer la commémoration de cet événement le 2 avril. Mais, le constat dressé sur place est que, les consommateurs ont été privés du précieux liquide à cette date fatidique.
Que s’est-il réellement passé du côté de la Société Nationale d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) le samedi 2 avril 2016 ? Cette question continue de tarauder les esprits de plus d’un, car, au lieu de commémorer la traditionnelle journée mondiale de l’eau dans l’ambiance festive, les consommateurs se sont plutôt mis à ronfler leurs freins en silence parce que, ne trouvant aucune goutte d’eau sur leurs robinets vides. Pourquoi un tel sort ?
A la SEEG, l’on a indiqué que la pénurie d’eau qu’a connue Libreville et ses environs en cette journée mémorable du 2 avril 2016, était indépendante de leur volonté, et pour cause, c’est une crue obstinée des prises de l’usine de Ntoum qui a été le principal détonateur de ce malaise.
« Suite à la crue d’une ampleur exceptionnelle sur la rivière Nzémé, ayant entrainé dans la nuit de vendredi 1er à samedi 2 avril l’obstruction des prises d’eau alimentant l’usine de production d’eau de Ntoum, la SEEG informe sa clientèle du retour à un schéma normal de distribution depuis hier soir dimanche 3 avril 2016. L’intervention de nos équipes de plongeurs a permis le rétablissement de la fourniture en eau de Libreville et sa région. La SEEG réitère ses profonds regrets à l’ensemble des usagers pour les désagréments causés par cette crue exceptionnelle », on pouvait lire dans le communiqué de la SEEG parvenu le lundi 4 avril 2016 à notre rédaction.
Au demeurant, il y a lieu de s’interroger sur l’origine réelle de cette perturbation, car, il y a à peine quelques semaines seulement que la production d’eau de l’usine de Ntoum est passé de 215000 m3 à 231000 m3/j. Et même, jusqu’aujourd’hui, dans certains quartiers la pression d’eau sur le robinet n’est plus comme avant. Elle a beaucoup baissé.
FIN/INFOSGABON/OS/2016
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