Libreville, Vendredi 26 Juin 2020 (Infos Gabon) – Le Gabon, un laboratoire politique ? La question vaut son pesant d’or. L’une des vertus principales du long magistère d’Omar Bongo Ondimba est d’avoir expérimenté ce mérite. Pour faire bonne mesure OBO a balisé la paix avec d’infinies précautions.

Il a fait de la paix un rituel. Dans ce petit pays de l’Afrique susaharienne, il en a créé les bases de stabilité des institutions de son pays.

Fort de son soutien populaire, OBO, jeune et sémillant président va puiser dans la pratique politique la clairvoyance de son prédécesseur Léon Mba, le père de la Nation gabonaise qui a su maintenir nationale tout en étant diplomate. Une part significative de la géopolitique a été un outil indispensable qui le rapprochait d’un véritable chef coutumier, toujours à la recherche de la paix.

Une fois, lors de son adresse à la population, il s’est exclamé : “Les gens disent, qu’on ne mange pas la paix”. Il n’y avait là qu’une manière différente de voir les choses. Certains ont voulu se remplir les poches sans comprendre ce visionnaire favorable à l’unité nationale, notamment aux alliances, au dialogue et aux retrouvailles.

Le nom du Gabon est lié à celui d’Omar Bongo. Suffisant pour révéler dans la sous-région sa capacité et son génie à régler les conflits. On comprend l’ascension fulgurante d’Omar Bongo Ondimba, homme de paix, prônant le dialogue pour éviter le bain de sang en Afrique. Il a laissé cette image positive d’un grand stratège, de même que sur le plan environnemental, la création de treize parcs nationaux, c’est pour la sauvegarde de l’écologie. La vision que va poursuivre son successeur Ali Bongo Ondimba dont le nom est associé au développement durable. A son tour, il va créer des parcs marins.

Après Omar, c’est Ali Bongo Ondimba, le père de l’Emergence qui rompt avec le nombril de la géopolitique et lance la politique de l’égalité des chances. A en croire que certains compatriotes n’ont pas bien assimilé sa vision au point d’exceller dans les intérêts égoïstes.

Alors que sur le plan international, c’est le développement durable pour en finir avec les cahiers de doléances, il améliore les parcs nationaux et les infrastructures. Il défie la nature avec la construction d’une route d’une ambition exceptionnelle, reliant la mer et le continent à Port-Gentil. Cette oeuvre grandiose vaut tous ses ingrédients grâce à la paix.

Cette vieille règle de l’Histoire a permis aux responsables des institutions politiques du Gabon d’oeuvrer pour la consolidation de cette denrée rare. Sinon, les écueils dressés sous leurs pas ne peuvent pas fonctionner.

La paix est l’une des richesses du Gabon. Une fierté pour quiconque sait en sauvegarder les retombées selon l’état psychologique du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Sénat, des mairies, des tribunaux et d’en faire bon usage. Ce sont des garde-fous dont la pratique sur le mode contradictoire commande d’autres réflexes, sans être manipulés ni être rétifs au débat républicain.

Plutôt que de critiquer la tendance à se montrer efficaces pour diviser le monde en bons et en méchants, il vaut mieux l’écoute, la tolérance et le respect des libertés et des textes en vigueur.

FIN/INFOSGABON/EM/2020

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