Sports

Mondial 2014: L’Argentine se qualifie pour la finale aux forceps

C’est finalement l’Argentine qui aura droit à sa revanche face à l’Allemagne. Il y a vingt-quatre ans, à Rome, la Mannschaft avait brisé le rêve de doublé de Diego Maradona, après le titre obtenu en 1986, grâce à un penalty marqué en fin de match. Dimanche, c’est un autre empereur du jeu, Lionel Messi, qui pourrait permettre à l’Albiceleste d’accrocher une troisième étoile à son maillot.

Les Argentins ne se sont pas qualifiés « à l’allemande » pour la dernière étape vers le trophée Jules Rimet. Après le 7-1 infligé par la bande de Joachim Löw au Brésil mardi, la demi-finale d’hier soir est apparue sans saveur. Au cours d’une partie d’échecs fermée à double tour, les Sud-Américains ont buté sur le verrou néerlandais composé par Louis Van Gaal. Ils n’ont obtenu leur salut qu’à l’issue d’une séance de tirs au but au cours de laquelle Romero, le gardien remplaçant de l’AS Monaco, a arrêté deux tentatives.

Tout au long de la partie, leurs supporteurs ont même semblé passer le plus clair de leur temps à moquer leurs voisins brésiliens, chantant parfois « siete, siete, siete » (sept, sept, sept comme le nombre de buts encaissés par la Seleçao la veille).

Le coup de rein de Lavezzi

Heureusement pour eux, il y eut quelques occasions de se lever. A la 15e minute, Messi, sur coup franc, donnait quelques frissons. Mais Cillessen restait sur la bonne trajectoire pour s’emparer du ballon. Neuf minutes plus tard, Garay, sur corner, voyait lui sa tête passer au-dessus de la cage néerlandaise.

Sur la droite de l’attaque, Lavezzi n’a de son côté pas chômé. A la 36e puis surtout à la 58e, l’attaquant du PSG a montré son phénoménal coup de rein pour déborder puis tenter de servir Higuain. A chaque centre d’El Pocho, la défense oranje se révélait vraiment mécanique pour se dégager.

Lionel Messi

Lionel Messi

La bande à Messi a toutefois eu le mérite de ne pas se décourager. Il faut dire qu’elle avait déjà vécu un scénario similaire. En 8e de finale, sa domination face à la Suisse n’avait été couronnée de succès qu’en toute fin de prolongation grâce à un but de Di Maria.
Cette fois, le Madrilène, forfait pour cause de cuisse droit inapte au combat, ne pouvait pas faire la différence. Touchés physiquement, ses coéquipiers ont semblé baisser le pied.

Pourtant, au cours de la prolongation, l’Argentine croyait voir la lumière mais Palacio se trompait en propulsant le ballon de la tête dans les gants de Cillessen (115e).

Deux minutes plus tard, Maxi Rodriguez écrasait trop sa reprise de volée pour inquiéter le portier de l’Ajax Amsterdam. Quelques minutes plus tard, le même Maxi Rodriguez transformait le tir au but vainqueur. C’était écrit : dans son histoire, l’Argentine n’a jamais perdu une demi-finale de Coupe du monde.

Related Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *