Société

“Nous tenons à ce que les ouvrages à caractère pédagogiques aient des prix préférentiels qui touchent toute les couches socioprofessionnelles de notre pays”, Carmelia Ntoutoume Leclercq

Libreville, Jeudi 25 août 2022 (Infos Gabon) – La ministre gabonaise de l’éducation nationale a tenu ces propos lors des travaux de la commission de validation des manuels scolaires qui s’est tenue à Libreville.

L’institut pédagogique nationale (IPN) a servi de cadre du 19 au 21 août dernier aux travaux de la Commission de validation des manuels scolaires devant figurer dans le programme de l’année 2022-2023.

A cette occasion, les différents commissaires composés notamment des inspecteurs pédagogiques, enseignants, partenaires sociaux et parents d’élèves ont passé en revue tous les aspects du problème, en présence de la ministre de l’éducation nationale, Carmelia Ntoutoume Leclercq et sa collègue déléguée Sylvine Aubierge Ngoma.

En effet, si les membres du gouvernement présents à ces assises ont apprécié la qualité des travaux, néanmoins ils ont constaté de nombreux manquements qui devraient retarder l’achèvement des travaux et la validation de certains ouvrages.

On relève par exemple la quantité insuffisante de certains manuels scolaires validés sur le marché. A cela s’ajoute la qualité et l’inadaptation des ouvrages aux innovations pédagogiques. Il y a également le fait que l’éditeur doit garantir une distribution du livre à l’échelle national. Des éléments qu’il fallait prendre en compte pour améliorer la qualité des services et avancer vers une école meilleure.

Concrètement, sur les 117 livres analysés par les 468 commissaires, seuls 55 ont reçu le quitus de la commission technique, à quelques jours de la rentrée effective des classes. Pour la ministre de l’éducation nationale, il est inadmissible que les choses ne soient toujours pas claires tout en rappelant que le système éducatif s’appuie sur trois (3) piliers qui se définissent premièrement sur les programmes-manuels scolaires suivi de la formation.

“Les manuels scolaires occupent une place centrale d’abord sur un plan pédagogique parce que c’est l’outil de référence pour tout enseignant et ensuite pour nos enfants”, a précisé Carmelia Ntoutoume Leclercq.

Les manuels scolaires constituent non seulement un outil de référence, mais il y existe une dimension culturelle à prendre en compte concernant le choix des contenus. Parce qu’ils influencent l’imaginaire et la personnalité des enfants partant du pré-primaire au primaire jusqu’au secondaire.

C’est pourquoi le gouvernement gabonais dans sa politique sociale et d’accompagnement des familles a mis l’accent sur les prix des ouvrages scolaires avec comme mesure l’interdiction désormais de vente des fascicules au sein des établissements par les enseignants. L’idée serait de favoriser des prix préférentiels.

“Nous tenons à ce que les ouvrages à caractère pédagogiques aient des prix préférentiels qui touchent toute les couches socioprofessionnelles de notre pays”, a ajouté Mme Ntoutoume Leclercq.

Il faut rappeler que la dernière commission de validation sur les manuels scolaires s’est tenue en 2019, ce qui pourrait expliquer tous les manquements relevés lors du passage des ministres à l’Institut National Pédagogique.

FIN/INFOSGABON/SM/2022

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