Sylvia Bongo Ondimba : Une passion pour l’humanitaire
Libreville, Mercredi 11 Mars 2020 (Infos Gabon) – Depuis son entrée officielle au Palais du bord de mer de Libreville comme première dame du Gabon le 16 octobre 2009, jour de l’investiture de son époux, Ali Bongo Ondimba, président de la République, Sylvia Bongo Ondimba a jeté son dévolu sur le social.
En mettant sur pied en 2011 la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, elle s’est ainsi engagée aux côtés de son mari en faveur de l’amélioration des conditions de vie des plus vulnérables. Al’image de Mère Teresa, religieuse catholique albanaise naturalisée indienne, prix Nobel de la paix en 1979 et décédée à 87 ans en 1997 à Calcutta en Inde, la première dame du Gabon consacre son quotidien aux malades, laissés-pour-compte et aux pauvres de son pays. En ce 11 mars 2020, jour de la célébration de son 57e anniversaire, quoi de plus normal de visiter le vaste chantier de cette amazone de la philanthropie.
Commissaire ONUSIDA-Lancet
Son combat contre le VIH/Sida se traduit par de multiples actions de plaidoyer aussi bien auprès de son époux, Ali Bongo Ondimba, des Gabonais et de la communauté internationale. Ce qui a conduit à l’adoption de la résolution 1308 du Conseil de sécurité des Nations unies qui reconnait la nécessité d’inclure dans la formation du personnel chargé du maintien de la paix, l’acquisition des compétences en matière de prévention de cette pandémie. Un engagement réel qui lui vaudra des lauriers en juin 2013 d’autant plus qu’elle est nommée commissaire ONUSIDA/Lancet. Par cette distinction, Sylvia Bongo Ondimba intègre le cercle très restreint des chefs d’Etat, des décideurs politiques et économiques dont le but est de fédérer les efforts et l’élan politique afin d’orienter le débat sur l’avenir de la santé dans le programme de développement post-2015 et d’accélérer les progrès vers l’éradication du sida.
Solidarités aux veuves
Sylvia Bongo Ondimba s’emploie au quotidien par le biais de la Fondation éponyme d’informer les veuves sur leurs droits et sur le parcours juridico-administratif; à la mobilisation des institutions et des administrations intervenant dans le parcours administratif du conjoint survivant et à faire évoluer les mentalités et les perceptions autour du veuvage. Grâce au plaidoyer de la première dame du Gabon, l’Assemblée générale de l’ONU a institué le 21 décembre 2010 la Journée internationale des veuves (JIV) qui se célèbre depuis le 23 juin 2011. Dans ce sillage, elle a pris à bras-le-corps depuis 2013 la lutte contre les violences faites aux femmes. Au Gabon où 56 % de femmes disent être victimes de violences conjugales au cours de leur vie alors que 52 % sont victimes de violences physiques, Sylvia Bongo Ondimba a fait de cette lutte une cause nationale.
Mettre les femmes à l’abri des cancers
L’engagement de la première dame à ce niveau se décline en la lutte contre les cancers du col de l’utérus et du sein; la réhabilitation et l’équipement des unités de détection précoce ainsi que la formation du personnel de santé et la dotation de structures de santé en tests VIH et réactifs. Pour la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, il est question de faciliter la détection des cancers du col de l’utérus et du sein; de lutter contre la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant.
Sylvia Bongo Ondimba qui reste également sensible à la bonne santé de la mère a mis en place l’initiative «Toutes les mamans comptent». A travers le programme «Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant», elle œuvre depuis 2011 pour le renforcement de la prise en charge des femmes enceintes en apportant un soutien aux maternités du Gabon. Un plaidoyer est ainsi mené pour l’amélioration de l’accès aux soins de qualité pendant la grossesse et l’accouchement.
La société civile et la jeunesse aussi…
Dans ce déploiement tous azimuts, en bonne mère de la Nation, Sylvia Bongo Ondimba a pris sur elle d’accompagner et d’héberger gratuitement à la Maison d’Alice les malades du cancer venant de l’intérieur du Gabon durant leur traitement; d’encourager les initiatives privées et associatives tournées vers la prise en charge de différents handicaps à travers la mise en place d’appels à projets. Elle s’emploie aussi à faciliter la mobilité des personnes vivant avec un handicap; assure un enseignement aux mineurs en milieu carcéral. Il est question de contribuer à l’accès aux soins et à la santé des populations; d’apporter l’expertise nécessaire et le soutien aux organisations non-gouvernementales s’inscrivant dans le domaine de la solidarité. Elle ambitionne également d’aider à la réinsertion et à l’accompagnement des personnes fragilisées de la société gabonaise.
Les jeunes Gabonais font également partie des grands bénéficiaires des actions de la première dame. Les plus méritants d’entre eux bénéficient d’une éducation performante devant leur permettre de devenir de véritables acteurs de développement. Tout comme elle stimule les générations futures à préparer leur avenir dans de meilleures conditions et encourage l’innovation en matière d’utilisation des nouvelles technologies appliquées à l’enseignement. L’objectif visé étant d’encourager l’excellence et le goût de l’effort auprès de la jeunesse; d’accompagner dans les choix de carrière professionnelle et de promouvoir l’usage des nouvelles technologies.
FIN/INFOSGABON/SM/2020
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