Dialogue National au Gabon : Les gabonais appellent à un régime présidentiel et ne veulent plus du Sénat
Libreville, Mercredi 17 Avril 2024 (Infos Gabon) – Le professeur Telesphore Ondo, en s’exprimant sur la question relative au prochain régime politique au Gabon, a rassuré que la préférence va vers le régime présidentiel.
Le rapporteur général du bureau du dialogue national inclusif (DNI), Monseigneur Jean Bernard Asseko Mvé, les responsables et rapporteurs de la commission politique et la sous commission, régime et institutions publiques ont dressé samedi un point d’étape des travaux. En filigrane, la suppression pure et simple du Sénat.
Au cours d’une émission “débat” retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télévision et sur plusieurs médias digitaux, le rapporteur général du bureau du Dialogue national inclusif, Mgr Jean Bernard Asseko Mvé et le président de la commission politique Pr. Jean Noël Bertrand Boundzanga, le président de la sous commission ‘’régime et institutions publiques’’, Pr. Telesphore Ondo, et le rapporteur adjoint de cette sous commission, M Gira Ondzagha, ont évoqué le cas d’un ‘’régime politique appelé de tous leurs vœux par les gabonais, les conditions d’éligibilité à un mandat présidentiel, la durée de celui-ci, puis le sort à réserver au sénat.
«Chaque fois que nous passons dans les différents ateliers, nous trouvons les gabonais entrain de débattre avec passion, sérénité, convivialité dans un esprit de respect mutuel », a expliqué Mgr. Jean Bernard Asseko Mvé.
De son côté, le professeur Telesphore Ondo, président de la sous commission ‘’régime et institutions publiques ‘’, en s’exprimant sur la question relative au prochain régime politique au Gabon, a rassuré que la préférence va vers le régime présidentiel. Et au regard des conclusions issues des contributions, il constate que les gabonais sont suffisamment édifiés sur les différents types de régime politique.
Régime présidentiel, vraiment ?
Évidemment, il y a eu des contributions au sujet des régimes présidentiels, semi-présidentiel et même hybride. Seulement, le constat qui se dégage c’est que le régime présidentiel est le plus choyé, car il implique une séparation rigide des pouvoirs. « L’exécutif est strictement séparé du législatif et du judiciaire, et il y a indépendance entre ces différents pouvoirs », a indiqué le Pr. Telesphore Ondo, qui relève qu’il y a eu une demande de dissoudre le Sénat.
Pour la suite des travaux en commissions et sous commission, les délégués doivent analyser les tenant et les aboutissants de toutes les contributions, puis, faire des propositions concrètes en phase avec les réalités politiques et socio-économiques du moment et du futur.
S’agissant des commérages avancés sur le Sénat que d’aucune présentent comme étant une institution ‘’budgétivore’’, de nombreuses contributions estiment qu’il n’aura pas atteint ses objectifs. Mais, le Pr. Noël Bertrand Boundzanga, président de la commission politique, reste prudent sur la question estimant qu’il revient aux autorités compétentes de décider.
FIN/INFOSGABON/SM/2024
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