Gabon – FAO : On examine les axes de la coopération

Libreville, Samedi 18 février 2017 (Infos Gabon) – Le Gabon et la FAO examinent les axes de leur coopération. Les deux parties étudient l’ensemble des projets agricoles à financer entre 2017 et 2020 et une stratégie commune en vue de leur réussite.
Le Gabon et le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) examinent depuis le 13 février dernier le Cadre de programmation pays (CPP). Ce processus lancé à Libreville à la faveur d’un atelier vise à définir l’ensemble des projets à financer au cours de la période 2017-2021. Il est aussi question de veiller au strict respect par chaque partie du cahier de charges en vue d’atteindre des résultats satisfaisants dans la politique agricole.
Le ministre gabonais de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi et le coordonnateur sous-régional de la FAO en Afrique centrale, Helder Mutela, ont réaffirmé à l’occasion leur engagement et leur détermination à contribuer au succès de ce processus.
«Le gouvernement réitère son engagement à travailler conjointement avec la FAO et les autres partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des programmes qui seront arrêtés», a fait savoir Yves Fernand Manfoumbi.
Entre 2012 et 2016, il ressort que la coopération entre le Gabon et la FAO était axée sur la gestion des ressources naturelles, les politiques et stratégies de développement agricole et rural.
Le Cadre de programmation pays a permis durant cette période de mener une coopération jugée fructueuse par les autorités avec la FAO. Il est donc attendu que durant la période 2017-2020 l’Etat gabonais honore ses engagements à travers une mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre de ce projet. Il doit élaborer une politique foncière équitable en vue d’un meilleur accès du grand nombre à la terre et œuvrer en faveur de la mécanisation ou encore la sécurité alimentaire.
Dans l’optique d’apporter plus de transparence aux régimes fonciers et permettre la mise en place d’une gestion foncière plus équitable, il convient de mettre en place un cadre législatif. Ceci avant l’appropriation des résultats du premier CPP par les départements ministériels concernés.
Entre 2017-2020, le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture devra travailler en étroite collaboration avec les différentes autorités concernées afin de recueillir leurs avis dans la prise de décision des actions à mener dans le cadre du CPP, éviter les atermoiements à l’allumage en accordant un point d’honneur à la communication ainsi qu’un accent sur la maîtrise des ressources hydrauliques.
FIN/INFOSGABON/SM/2017
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