Politique

Gabon : Le mouvement HM réclame la libération de son adhérent Serge Maurice Mabiala

Libreville, Lundi 18 Janvier 2016 (Infos Gabon) – Les membres du mouvement Héritage et Modernité (HM) du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) sont montés au créneau, le samedi 16 janvier 2016, à la faveur d’une conférence de presse à Libreville, pour exiger la libération de leur collègue Serge Maurice Mabiala incarcéré à la prison centrale de la capitale (Gros Bouquet) depuis le 21 septembre 2015. C’était en présence des membres de sa famille, notamment l’ancien Vice-président Clément Divungui Di Dinge.

Quatre mois jours pour jours après l’arrestation de Serge Maurice Mabiala, intervenue exactement le lundi 21 septembre 2015, ses coéquipiers d’Héritage et Modernité, qui refusent toujours d’être encastrés dans un quelconque courant politique, ont organisé une nouvelle sortie samedi 16 janvier dernier à Libreville pour marquer leur totale indignation devant cette affaire qu’ils qualifient tout bonnement d’entourloupette.

Après un rappel des causes ayant concouru à la création de cette structure fait par Michel Menga M’Essonne, député et élu du département de la Noya (Cocobeach), notamment contribuer à l’avancée démocratique à partir des débats d’idées contradictoires, l’honorable Alexandre Barro Chambrier (ABC) et François Engo Ndoutoume sont longuement revenus sur le « cas Mabiala » qui continue de défrayer la chronique au sein de l’opinion. « Il est excessivement grave de maintenir un citoyen en détention alors que les preuves de sa culpabilité ne sont nullement établies. C’est la démonstration de la négation du principe de présomption d’innocence garantie par la constitution de notre pays dans son titre préliminaire, Article 1er alinéa 23 », a soutenu Alexandre Barro Chambrier.

Et de poursuivre : « Nous, les amis de Serge Maurice Mabiala, continuons à faire confiance à la justice de notre pays ». Aussi, il a dit son regret de constater que ce dossier continue de trainer dans les tiroirs de la justice gabonaise sans qu’il soit examiné au fond, et là il a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ce qu’il a appelé « la vacuité du droit gabonais ».

A la fin, M. Chambrier a sollicité l’intervention personnelle du Chef de l’Etat , Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature pour l’effectivité de la libération de l’ancien ministre de la Fonction Publique réclamée à juste titre par ses amis politiques.

« Il n’est pas possible d’émettre un chèque d’une valeur de 1,987 milliard (francs CFA). Et ce chèque ne peut pas avoir été fait au bénéfice de monsieur Mabiala. C’est pour cela que je dois vous dire tout de suite que ce chèque ne sera jamais produit au dossier. Si ce chèque n’est pas produit au dossier, donc le détournement dont on parle aujourd’hui ne sera pas légalisé », avait indiqué Me Lubin Ntoutoume, un des avocats de Serge Maurice Mabiala, lors d’une précédente conférence de presse, pour démonter que l’accusation de détournement de fonds publics est infondée et injustifiable.

La justice gabonaise reproche à Serge Maurice Mabiala d’avoir détourné de deniers publics, à l’époque où il était directeur des impôts chargé des grandes entreprises, soit 8 ans avant. Il aurait empoché une grande somme d’argent suite à un redressement fiscal.

FIN/INFOSGABON/OS/2016

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