Gabon / Médias : La revue de la presse gabonaise de la semaine du 16 au 22 mars 2020

Libreville, Lundi 23 Mars 2020 (Infos Gabon) – L’actualité Gabonaise de la semaine écoulée a été marquée par le coronavirus et ses conséquences au Gabon, l’opération Scorpion, la bataille entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’assassinat d’une religieuse à Libreville.
Politique
On démarre par la tribune réservée au coronavirus. Le président Ali Bongo Ondimba a instauré un couvre-feu au Gabon. L’objectif, selon lui, est de lutter efficacement contre la propagation du covid-19 qui a commencé à faire des dégâts dans le pays. « Tous les déplacements sont désormais interdits à partir de ce dimanche 22 mars, entre 19h30 et 6h du matin », a annoncé Ali Bongo Ondimba qui a indiqué par ailleurs que sur les 5 cas testés positifs, 4 sont encore vivants et sont pris en charge à Libreville.
A la Une de ‘’L’Union’’ du 21 Mars 2020 titrait dans un dossier dévéloppé aux pages 2 et 3 : ‘’Covid-19 : un mort, confinement en vue !’’ Le Gabon enregistre son premier mort en coronavirus alors qu’il est montré comme le bon élève avec les fermetures des frontières, d’établissements ; d’interdictions de rassemblements. Ce vendredi 20 Mars 2020, le patient de 50 ans, diabétique et hypertendu a occulté son récent séjour en France à ses médecins. Rentré le 15 Mars, les symptômes se sont révélés. C’est dire que le confinement est en vue.
Le diable est dehors, il faut lutter, c’est dans ce contexte que le quotidien ‘’L’Union’’ du 19 mars 2020, aux pages 2 et 3, titrait : ‘’Covid-19 : ‘’Notre combat à tous’’. La consoeur a repris à son compte un pan du discours d’Ali Bongo Ondimba, sorti de sa réserve pour s’adresser à toutes les populations ce mercredi : appel au calme, à la vigilance, à l’humilité, à la responsabilité et au respect des mesures de lutte contre le coronavirus.
A la page 4 : ‘’Le fait du jour’’, en effet selon laquelle les deux nouveaux cas connaissent une régression des symptômes initiaux : c’est dire que le traitement administré à ces trois patients porte les effets escomptés sur leur santé. Les blouses blanches ont été formées sur les premiers gestes à adopter face aux cas de contamination.
‘’L’Union’’ du 20 Mars, à la Une et aux pages 2, 3 et 4 reprend en titrant : ‘’Covid-19 : Transports quels freins ?’’ En effet, c’est l’heure de distanciation sociale et des gestes barrières pour prévenir la propagation du Covid-19. Il a suffi de voir les taxi-bus, taxis, clandos bondés. Il y a trop de promiscuité et d’inconfort dans les transports en commun, conclut la consoeur.
A la page 4 : ‘’Ali Bongo Ondimba se veut rassurant’’. C’est en effet, sa réponse pour contrer les voix qui commençaient à s’élever pour fustiger le silence du Chef de l’Etat. Il s’est exprimé. Alexandre Barro Chambrier, me leader RPM, a demandé au gouvernement de doter les lieux publics de solutions hydro-alcooliques, masques, gants et poubelles pour mouchoirs usagés. Même l’Assemblée Nationale s’est impliquée dans la riposte en appelant toutes les forces vives à la riposte.
Le quotidien pro-gouvernemental ‘’L’Union’’ dans sa livraison du 18 mars, à la Une et aux pages 2, 3 et 6 titrait : ‘’Covid-19 : deux nouveaux cas’’.
En effet, deux nouveaux cas de contamination ont été confirmés, portant à trois le nombre de personnes testées positives au Covid-19 dans notre pays : deux Gabonaises de 49 et 29 ans. La première a été contaminée lors de son récent séjour en France, la seconde se trouvait à la Police de l’Air et des Frontières (P.A.F) de l’aéroport de Libreville, aurait été infectée lors du contrôle du passeport du patient O. C’est un coup dur pour les affaires pendantes devant les juridictions (Cours et Tribunaux). Tout est suspendu, les églises et mosquées fermées.
A la page 6 ‘’Covid-19 : la DGCC met en garde contre la hausse des prix des gels’’. C’est dans le cadre de la prévention contre cette pandémie que les prix des produits importés ont subitement explosé notamment le cas des gels hydro-alcooliques. Le Directeur Général de la Concurrence et de la Consommation multiplie des contrôles.
Le quotidien ‘’L’Union’’ du 17 mars2020, à la page 2 titrait : des règles encore plus strictes !’’
Lors du conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, consacré à la pandémie du Covid-19, des mesures additionnelles ont été entérinées partout sur les modalités de confinement.
A priori, le quotidien ‘’L’Union’’ du 16 mars, à sa Une et aux pages 2,3 et 4 titrait : Covid-19 : Agir vite et fort !’’ Il faut dire que la fermeture provisoire des établissements scolaires et secondaires ou des débits de boisson, et les mesures chocs annoncées vendredi par les autorités visent à allier célérité et efficacité, alors que la pandémie du Covid-19 a fait son apparition dans notre pays.
A contrario, un autre son de cloche de l’hebdomadaire proche de l’opposition, ‘’La Loupe’’ du 17 mars 2020 à sa Une et à la page 4 évoque un impératif catégorique en titrant : ’’Restez chez vous !’’ Ce ne sont pas de bouffées de délires avec ce sous-titre : ‘’La Grande Peur’’. Ce n’est pas de ma claustrophobie. La peur panique est en France, en Italie. De quoi faire prendre conscience du danger qui guette tout le monde. De là à en faire un lien avec le retour du ‘’Roi Téké’’ Ali Akbar Onanga Y’Obegue pour l’élection partielle au 1er siège du département de Lekoni-Lékori : il est revenu aux commandes !
‘’Le Temps’’ du 19 mars 2020, à sa Une et aux pages 3 et 4 titrait : ‘’L’ennemi est dans nos murs !’’ En effet, les deux cas qui s’ajoutent à la triste liste des personnes contaminées montrent le danger qui guette désormais les populations Gabonaises. Ainsi donc, les consignes données à cet effet doivent être appliquées pour freiner la propagation.
Des mesures d’accompagnements pour les opérateurs économiques en référence à de nombreux pays Africains pour soutenir les entreprises. La France a annoncé un plan d’aide de 45 milliards d’Euros aux entreprises. Les confessions religieuses sont en ordre de bataille : prier chez soi pour éviter le pire.
‘’Gabon Matin’’, un hebdomadaire pro-gouvernemental, du 16 au 22 mars 2020 à sa Une et aux pages 3,4, 8, 9,12 et 13 titrait : ‘’Jusqu’où ?’’ Le but, en effet, est de stopper la propagation du virus ou de limiter le nombre de personnes touchées. Pour un observateur lucide, il faut bousculer les habitudes et sacrifier les préoccupations économiques, le gouvernement a pris des mesures fortes, audacieuses et salutaires en réquisitionnant l’Hôtel Ré-Ndama, et en renforçant la lutte contre le coronavirus.
A la page 4 : ‘’Les récriminations de l’opposition’’. Il s’agit de la communication gouvernementale pour laquelle les opposants estiment que le PM (Premier ministre, ndlr) n’a pas abordé la gestion en profondeur. Il fallait privilégier les questions d’intérêt national : mobiliser tous les Gabonais pour faire face à l’épidémie du coronavirus qui ne cesse de traverser les frontières.
‘’Matin Equatorial’ du 18 mars 2020, à sa Une et aux pages 2, 3, 4 et 5 titrait : ‘’En guerre contre le Covid-19’’ ! Des mesures de protection contre le coronavirus ont valu au Gabon d’être pris comme un élève modèle, après évaluation des impacts. Mais la question sur le plan économique : A quelle sauce seront marinées les économies de la CEMAC ? La croissance s’est déprimée. Le plan de riposte de la CEMAC face à l’épidémie est évalué à 2 milliards de CFA.
‘’Le Patriote’’ du 18 Mars 2020, à sa Une et à la page 4 titrait : ‘’1er cas détecté : le Gabon sous la psychose’’. Le coronavirus découvert en Chine dans la province de Wuhan est détecté sur un jeune compatriote de 27 ans, en provenance de Bordeaux, en France. Le confrère s’interroge : Peut-on faire mieux que la France et l’Italie débordées par le coronavirus ? Il y a bien de respecter les mesures prises par les autorités pour freiner la propagation du coronavirus. C’est la raison pour laquelle le gouvernement rassure, se laver les mains, ne plus s’embrasser…
‘’Nku’u le messager’’, proche de l’opposition, dans sa livraison du 17 mars, aux pages 2 et 7 titrait : ‘’Peur sur la ville : le coronavirus plane, le danger est réel’’. C’est devenu cyclique : après avoir vécu le psychodrame d’enlèvements présumés d’enfants aux abords des établissements, les Gabonais sont confrontés à un virus dont nul ne sait d’où provient-il ? Une menace sérieuse plane sur le pays. De quoi, enchaine le confrère, prendre conscience que la santé doit être une priorité.
‘’La Nation’’, à sa Une titrait : ‘’Ali Bongo et Nkoghé Békalé ont peur de couper la racine du mal !’’ En effet, ce distingué : le coronavirus est plus meurtrier que l’épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2002-2003 qui a causé la mort de 774 personnes dans le monde. Or après la Chine et l’Europe, le coronavirus se propage à une grande vitesse ; le Gabon avec plus de 1.800.000 habitants vient d’annoncer trois cas de contamination. Le Chef de l’Etat et son Premier Ministre ont peur d’interdire Air France de desservir le Gabon pendant au moins 3 mois. Air France est la racine du mal, affirme la consoeur, qui va loin ; selon certains compatriotes, Air France a été à l’origine de la mort de notre ‘’Perroquet Vert’’, Air Gabon (la compagnie aérienne nationale, ndlr).
‘’Echos du Nord’’, proche de l’opposition, du 16 mars, aux pages 6 et 7 titrait : ‘’Réquisition de l’Hôtel Ré-Ndama : une excellente nouvelle pour ses propriétaires’’. En effet, la durée de la réquisition n’ pas été fixée. C’est une bonne affaire pour le groupe Wali Hôtel & Ressorts, propriétaire de l’Hôtel aux fins d’y confiner des personnes testées positives au Covid-19. Mais, cette opération a eu lieu sans appel d’offres. Il faut espérer cela s’annonce prospère pour les actionnaires, les salariés qui accusent près de six mois de salaires impayés.
‘’L’Aube’’, du même groupe que la Loupe, du 16 mars 2020, à la page 3 titrait : ‘’Le Gabon se barricade’’. En effet, la France comme l’Italie et l’Espagne ont adopté des mesures extrêmes de confinement pour enrayer la propagation du virus. Le Gabon vient de fermer ses frontières terrestres. Et Raymond Ndong Sima, sur sa page facebook, parle ‘’d’un vent de panique avec le covid-19’’. ‘’Nous sommes dépendants en partie des laboratoires extérieurs pour ce qui est des analyses et… de la nourriture que nous consommons. On peut arrêter d’aller à l’école, mais pas de soigner’’.
‘’Gabon d’Abord’’, proche de l’opposition, du 18 mars, à la page 3 titrait : ‘’Premier cas de covid-19 détecté : le Gabon sur les dents pour la riposte ?’’ En effet, les fermetures de certaines frontières terrestres, même si on les connait poreuses, ne signifie pas que le Gabon veut vivre en vase clos. Pour protéger la population, on est obligé de vivre confiné. Vigilance obligé, malgré le dispositif précautionneux de la riposte mis en place.
‘’Le Mbandja’’, proche de l’opposition, du 20 mars, à la page 6 titrait : ‘’Discours d’Ali Bongo face au coronavirus : Genre ‘’ne me cherchez pas, me voilà !’’ Le discours d’Ali Bongo fortement annoncé dans la journée du mercredi 18 mars 2020 est finalement tombé. Aucune mesure concrète, souligne le confrère. Et pourtant, au Sénégal et ailleurs, il y a eu interdiction et tous les grands journaux ont adhéré, sauf à se méprendre sur les mesures sur les lieux de culte, même si le nombre de personnes en quarantaine ne cesse d’augmenter, les structures médicales fonctionnent.
Rapprochement entre coronavirus et apocalypse
‘’L’Union’’ du 21 mars 2020, à la page 10 titrait : ‘’Et si le coronavirus était un prélude à l’apocalypse ?’’. Tout porte, en effet, à crédibiliser cette éventualité. Des airs de fin de temps depuis que le coronavirus fait peur certains parleront d’Apocalypse, de théorie de l’effondrement, Matthieu 24 : 4-7 ! ‘’Quel sera le signe de ton avènement et de fin du monde ? Jésus répondant, leur dit : prenez garde que personne ne vous séduise (…). Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux.’’
Ensuite, prier à l’église ou à la maison : quelle différence ? 1Timothée 2 : 8 : ‘’Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère, ni mauvaises pensées’’. Donc ce n’est pas un motif de cesser de prier.
Opération scorpion
L’Etat doit rester ferme : il sévit et il tranche. Mais il existe une catégorie d’arrogants prêts à s’en prendre même à une mise en liberté provisoire conditionnelle.
‘’Gabon d’Abord’’ à sa Une, titrait : ‘’Libération de Noël Mboumba : la moisson de la trahison’’. En citant Jean Paul Sartre : ‘’L’Homme est responsable et libre. Il doit assumer les conséquences de ses actes’’, il construit son argumentaire : si les actes reprochés à la bande à BLA sont avérés, il est normal qu’ils soient sanctionnés.
Mais que de là, un maillon essentiel de la chaine, en toute espièglerie, se débine, en jetant la responsabilité des faits qu’il reconnait sur d’autres, il y a bien de se demander si, au moment des faits, il avait cessé d’être responsable et libre’’. Libéré sous caution, se repentir est-il un acte de trahison ?
‘’Le Mbandja’’ à sa Une et à la page 3 titrait : ‘’Mise en liberté provisoire du présumé criminel financier Noël Mboumba : preuve d’une justice aux ordres’’. En effet, Noël Mboumba s’est livré à un mea culpa sous forme de trahison sur les détournements de fonds publics et la mise en place d’un plan de déstabilisation des institutions dont ils sont accusés. Plusieurs centaines de milliards de francs cfa subtilisés à l’Etat. L’ancien ministre du Pétrole a avoué le forfait. Quel est le deal que le régime a proposé à cet homme sans dignité, sans honneur, tandis que d’autres le traitent de ‘’Judas Iscariote’’ ?
‘’L’Aube’’, à la Une et à la page 4 titrait : ‘’Soubresauts d’une justice spectacle : les aveux médiatisés de Noël Mboumba’’. C’est dans ce contexte que l’ancien ministre du pétrole a été libéré sous caution jeudi. Moins de 24 heures après cette libération, l’ex-DG de Sogara a organisé une Conférence de presse dans laquelle il lâche ses amis de la galaxie BLA. Ce type est-il vraiment crédible ? se demande le confrère.
‘’Echos du Nord’’, à sa Une et aux pages 3, 4 et 5 titrant : ‘’Un opportuniste abonné au lâchage : la libération de Noël Mboumba : la justice crée une jurisprudence qui va la discréditer à jamais’’. S’agit-il d’un gros mensonge ! Ou d’une liberté contre fausses accusations ? Sa libération n’est que la résultante de son ambition au fond, et de la conviction du juge d’instruction de lui accorder la liberté provisoire. Il sort nuitamment. Mais l’axe de défense, de se retourner contre ses amis lui ouvre les portes de la prison pour avoir avoué avoir detourné des fonds publics.
‘’Nku’u le messager’’, à la page 2 titrait : ‘’l’ex-ministre du pétrole est passé à table en crachant de gros morceaux ; des déclarations qui enfoncent l’AJEV’’. D’abord, il a avoué avoir exécuté des instructions malveillantes de la part de personnes qui ont usé de leurs positions dominantes.
Noël Mboumba vient de les habiller de leur vrai costume ; cupides, véreux, prétentieux, ambitieux et aux appétits gargantuesques.
‘’Le Temps’’, à la page 5 titrait : ‘’détournements de derniers publics, blanchissement et association de malfaiteurs : Noël Mboumba, un magouilleur des finances publiques mis en liberté’’. En effet, ce mercredi 11 mars, à la faveur d’une audience au tribunal de Libreville, l’ex-ministre du Pétrole, Noël Mboumba, a bénéficié d’une liberté provisoire. Le lendemain, il a animé une conférence de presse, il s’est mis à torpiller ses anciens compagnons : ‘’je confirme qu’il y a eu un plan de déstabilisation mis en place, j’ai été au courant mais je n’ai jamais pris part à une réunion quelconque’’. Aux dernières nouvelles, il serait menacé de mort !
‘’L’Union’’ du 20 mars 2020, à la page 8 titrait : ‘’la liberté provisoire n’est pas une spécificité propre à mon client ou une faveur’’. Ainsi s’exprime Me Gildas Chansel Guissiga, l’avocat de l’ancien ministre Noël Mboumba, mis en liberté provisoire depuis le 11 mars 2020. En effet, en application de l’article 143 du code de procédure pénale, des avocats sollicitent et obtiennent des juges, la liberté provisoire de tout client. La liberté provisoire n’est nullement synonyme d’abandon de charges. Le juge d’instruction se prononcera par ordonnance.
Les audiences du Président de la République
‘’L’Union’’ du 17 mars 2020, à la page 5 titrait : ‘’L’axe Libreville – Tokyo évoqué à la Présidence de la République’’. En effet, à l’occasion de l’audience que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a accordé à l’Ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato. Il faut dire que cette rencontre intervient un moment où ce diplomate s’apprête à quitter notre pays au terme de sa mission. Un accord technique a été désigné en 2008 entre le Japon et le Gabon pour explorer divers secteurs de coopération.
‘’L’Union’’ du 19 mars 2020, à la page 5 titrait : ‘’Gabon-Russie : Dmitry Kourakov s’apprête à quitter le Gabon’’. Le Chef de l’Etat a eu un entretien avec l’Ambassadeur de la Fédération de Russie. En fait, il est allé faire ses adieux au numéro un Gabonais avant de quitter définitivement notre pays. C’est le reflet de l’amitié, du respect mutuel et de la convergence de vues.
Coopération
‘’L’Union du 20 mars 2020, à la page 17 titrait : ‘’Le Gabon, un acteur principal de la Francophonie institutionnelle’’. C’est l’Ambassadeur et haut Représentant du Gabon en France, Représentant permanent auprès de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui replonge dans l’exégèse des années 1970, avec ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique aux travaux de Dakar 2017 avec la stratégie économique de la Francophonie // 50 ans après, la Francophonie, vocable inventé par Onésine Reclus, comme un acte éminemment politique en 1880. Pris ‘’francité’’, ‘’francophonie’’ en 1970 pour devenir ‘’une grande vigilante de cette pluralité’’.
Gouvernement – opposition
‘’Nku’u le messager’’, à sa Une et à la page 3 titrait : ’’gouvernement – opposition : le piège d’Arambo, certains sont tombés pieds joints’’. En effet, les responsables des partis politiques tirés à quatre épingles pour assister à la réunion initiée par le Premier Ministre Julien Nkoghé Bekale, à l’immeuble Arambo de Libreville s’étaient mis sur leurs quatre chevaux. Pourtant, personne ne voulait rater le rendez-vous.
Des ex- petits résistants au bord de la piscine des charbonnages sont tombés dans le piège que leur a tendu le pouvoir. Il s’agissait de coronavirus. Donc le pays est gouverné, contrairement à ceux qui déclarent qu’Ali Bongo ne l’est plus. Ceux qui surfent sur une autre problématique. Ce n’est pas à l’ordre du jour.
Toujours à la page 3 ‘’le pouvoir s’arme‘’ et l’opposition rêve : les stratégies n’ont guère varié’’. En effet, le Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) vient de mettre en place l’architecture qui traduit un état d’esprit, en ordre de bataille pour des combats futurs. Il possède d’un appât très attractif : les postes et l’argent. Tous accourent vers le PDG depuis un demi-siècle. Malgré des zones de turbulences, le parti s’arme pour emporter.
De l’autre côté de l’opposition, ils rêvent d’une vacance du pouvoir, non pour s’en emparer, puisque nul n’est préparé à cela, mais pour jouer les figurants avant de crier à la fraude. Les plus astucieux rêvent d’une longue période de transition.
‘’Gabon d’abord’’, à la page 4 titrait : ‘’Le terrain politique abandonné par l’opposition radicale : Dynamique Unitaire occupe le terrain !’’ En effet, la nature a horreur du vide. Dynamique Unitaire (une centrale syndicale, ndlr) est aujourd’hui la seule force de l’opposition. Et Yama est sur un petit nuage, depuis que ses affidés lui donnent du ‘’Monsieur le Président’’ ça donne des ailes. L’absence sur le terrain politique des théoriciens et grands stratèges ne peut donner de l’épaisseur à Jean Rémy Yama. Les seuils politiciens se disent que Yama et ses comparses sont de leur bord politique. C’est le contraire. Le syndicat n’est jamais de la politique.
Vie des partis
‘’L’Union’’ du 16 mars à la page 5 titrait : ‘’Dodo Bounguendza prône l’esprit d’équipe ? En effet, le secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) a rappelé aux uns et aux autres, le privilège d’avoir été choisis parmi des milliers de militants, pour animer le parti au quotidien. Il a félicité les promus, ainsi que les responsables confirmés dans leurs fonctions. Il a exigé de ses collaborateurs le sens profond de solidarité et d’esprit d’équipe’’.
‘’Gabon Matin’’, à la page 5 titrait : ‘’Après les réaménagements au PDG, le nouveau secrétariat exécutif en fonction’’. En effet, il est question de dynamiser, remobiliser les militants et maintenir l’unité du parti. Ce sont les défis assignés aux membres du nouveau bureau exécutif du PDG, nommés le 6 mars par Ali Bongo Ondimba qui ont pris leurs fonctions. Enfin le SG a présidé cette rencontre.
‘’L’Union’’ du 21 mars 2020, à la page 5 titrait : ‘’Législative partielle à Akiéni : simple formalité !’’. C’est un candidat unique récemment réhabilité par le PDG. Il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’Ali Akbar Onanga, va regagner l’hémicycle haut la main. Il sera réélu le 4 Avril prochain dans le cadre de l’élection législative partielle à Akiéni.
‘’L’Union’’ du 17 mars, à la page 4 titrait : ‘’REP : un bilan d’étape’’. Le Président du Rassemblement Espoir pour le peuple (REP), Aimé Régis Renombo, à la faveur d’une rencontre avec la presse, a déclaré que le REP fait son petit bout de chemin pour implanter le mouvement dans les provinces du Gabon. Il est dans l’Estuaire et l’Ogooué Maritime. C’est un parti proche de la majorité présidentielle soutenant le CGAP (Coordinateur Générale des Affaires Présidentielles, ndlr), Nourredin Bongo Valentin.
‘’L’Union’’ du 19 mars, à la page 5 titrait : ‘’Atmosphère by zantine au CLR’’. Le centre des libéraux réformateurs (CLR) connaît un véritable imbroglio. Les propos du fondateur du CLR ont suscité l’incompréhension lors de son passage sur les ondes de radio. Pour le Directoire du CLR, il déclare ne pas être concerné, tout en regrettant cette déclaration de nature à semer la confusion. Des observateurs qualifient cet acte de ‘’guéguerre familiale’’. Espérons que le linge se lavera en famille pour le bonheur de tous.
A la page 5 de Gabon Matin de la semaine : ‘’La nouvelle locomotive de l’opposition ?’’. Le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) dirigé par Alexandre Barro Chambrier semble tirer son épingle du jeu dans un contexte politique marqué par une opposition démobilisée. Le RPM requiert au fur et à mesure de ses sorties le leadership de l’opposition. 3 élus en 2018, l’espoir est permis.
‘’L’Union’’ du 20 mars, à la page 4 titrait : ’’Renforcer la sécurité des agents publics’’. Telle est la réaction du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM). Le RPM sensibilise sur les mesures préventives et de riposte contre le covid-19. Le leader invite la population à ‘’adopter des comportements responsables et faire preuve de civisme’’. Il faut doter les lieux publics de solutions hydro-alcooliques pour parer à la contamination.
‘’Le Temps’’ du 19 mars, à la page 2 titrait : ‘’Quelle troisième voie ? Après l’indépendance en 1960, 1990, la conférence nationale pour la démocratie. Et depuis 1993, le refus de la Cour Constitutionnelle de reconnaître l’alternance, aux yeux du confrère les libertés de penser, d’associer, de critiquer ont été arrachées. Les gabonais veulent passer à l’ère des gouvernements des Majoritaires au Gabon. C’est alors quoi la 3e voie ?’’.
Soulignons à ce sujet que ce n’est pas la Cour constitutionnelle qui organise la stratégie des partis politiques sur le terrain. Ce n’est même pas le rôle de cette haute juridiction de montrer à un politique comment gérer ses électeurs sur le terrain.
‘’Matin Equatorial’’ du 18 mars 2020, à la page 6 titrait : ‘’Nous sommes pour une démocratie de compromis et non de compromissions’’, a déclaré Gérard Ella Nguema, Président du Front Patriotique Gabonais (FPG), par ailleurs Président en exercice de la 3e voie. Il évoque ses chantiers politiques et les grands enjeux que charrie cette troisième voie qui se veut un nouveau camp politique. La nécessité d’un 3e camp politique : permettre à tous les citoyens de participer à la vie politique du pays.
A la page 3, ‘’L’UDERE rappelle les consignes’’. Le Président d l’Union Démocratique et républicaine (UDERE), Victor Missandi s’est exprimé lors d’un point de presse au siège de ce parti à Essassa. Il s’agit d’inviter les populations à respecter toutes les mesures de sécurité et d’hygiène prescrites par les autorités sanitaires afin de limiter la propagation du coronavirus.
‘’L’Union’’ du 18 mars 2020, à la page 5 titrait : ’’Covid-19 : l’UDERE favorable à ‘’l’union sacrée de la République’’. En effet, le point de presse donné par le Président de l’Union Démocratique et républicaine (UDERE), Victor Missanda. Face à cette grande menace de coronavirus, il invite les militants et la population Gabonaise à plus de prudence et au respect somptueux des mesures de sécurité et d’hygiène. C’est cette union sacrée pour la république dont personne ne sait exactement comment elle s’exercera.
‘’Le Patriote’’ du 18 mars 2020, à la page 3 titrait : ‘’la séparation des pouvoirs est claire entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif’’. C’est la réponse de l’Honorable Jean Bosco Mbagou, député du siège unique du département de l’offoué Onoye, province de l’Ogooué Lolo. La politique n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut être déterminé avant de se lancer dans une bataille politique. Le Gouvernement a pour rôle de conduire la politique de la nation sous l’autorité du président de la république. Les députés ne disposent d’aucun moyen pour le faire.
Economie
‘’L’Union’’, dans sa livraison du 16 mars 2020, à la page 7 titrait : ’’Les réparations ont nécessité d’importants moyens financiers’’. En effet, le Directeur Général de Gabon Telecom, après la rupture le 9 mars dernier, du câble SAT3 au niveau du Congo et l’incident de la branche du câble ACE au niveau de la Mauritanie ont perturbé le trafic de plusieurs pays, dont le Gabon. Abderrahimm Koumad, le DG de Gabon Telecom revient sur l’incident qui a perturbé le trafic : la faiblesse de développement des liens terrestres, les coupures à des profondeurs de plus de 3000 mètres et le coût de 430 millions de francs CFA.
‘’L’Aube’’, à la page 5 titrait : ‘’Arrestations et Auditions de l’A.D.G de la Poste S.A : Michaël Adande crie à la conspiration’’. A deux reprises à la DGR pour répondre d’une plainte d’anciens agents de l’entreprise et s’expliquer sur l’acquisition de certains biens. Sa famille dénonce un complot. En octobre 2015, l’Institution a 142 milliards des épargnants volatilisés. Il travaille pour redresser cette situation. On l’accuse de tout. Il se justifie.
‘’L’Union’’ du 17 mars 2020, à la plage 11 titrait : ‘’accusé de détournement, Adande contre-attaque’’. Le Président Directeur général de la Poste S.A, Michael Adande a de nouveau été entendu vendredi dernier par les éléments de la brigade Nord du Camp Roux. C’est le syndicat qui aurait saisi cette entité afin que le patron puisse s’expliquer sur un bien immobilier qu’il venait d’acquérir. M. Adande a apporté des précisions aux enquêteurs. Il a décidé, via ses conseils, de saisir les Tribunaux. Il a trouvé la Poste dans les situations chaotiques.
A la page 6 : ‘’Ceedireme – Gabon : une nouvelle plate-forme pour les entrepreneurs’’. C’est la corporation des experts en entrepreneuriat, diagnostic, restructuration et mise à niveau des entreprises et industries sortie Vendredi dernier à l’occasion d’une cérémonie à EM-Gabon. Il s’agit d’un univers de compétence au service de la compétitivité des entreprises Gabonaises et sous régionales.
‘’Echos du Nord’’ du 16 mars 2020, à la page 8 titrait : ‘’Enseignement supérieur et entrepreneuriat : CEDIREME et EM Gabon ; pour un entrepreneuriat national performant et compétitif’’. Pour lancer officiellement ses activités, la CEEDIREME a choisi l’Université EM Gabon du Fondateur, le Pr Daniel Franck Idiata. Le but est d’améliorer la compétitivité et la productivité des entreprises.
‘’L’Union’’ du 21 mars 2020, à la page 6 titrait : ‘’ covid-19, le gouvernement au chevet des PME’’. En effet, les responsables des PME ont échangé avec la cellule de veille économique le 19 mars 2020 sur les mesures d’atténuation des effets liés à la pandémie de Covid-19 sur le tissu économique : ‘’Le Gouvernement est conscient des difficultés rencontrées par les PME et les Très Petites Entreprises (TPE).
‘’L’Union’’ du 18 mars 2020, à la page 6 titrait : ‘’le nouveau visage du Trésor Public’’. En effet, les objectifs de digitalisation de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (D.G.C.P.I) peuvent rassurer les usagers, à l’heure où le gouvernement prend des mesures de confinement allant dans le sens de contenir la propagation du coronavirus.
‘’L’Union’’ du 19 mars 2020, à la page 6 titrait : ‘’Gabon-Bad : 90 milliards de francs pour les infrastructures’’. En effet, le Ministre de l’Economie et des finances a procédé, le 17 Mars, à la signature d’un accord de prêt de 90 milliards de francs CFA avec le Représentant – résident de la banque Africaine de développement (BAD) pour le financement de la 1ère phase du projet d’Appui au secteur des Infrastructures du Gabon (PASIG-1). C’est un projet qui sera exécuté sur une période de quatre ans.
A la même page 6, le Fonds d’Entretien Routier, ‘’Un nouveau fonds pour l’entretien routier’’. C’est dire que les résultats très mitigés des différents Fonds d’entretien routier (FER1, 2… ; ont poussé le gouvernement à la création du Fonds Autonome National d’entretien routier (FANER), adopté lors du conseil des ministres du 16 mars dernier. Mission, administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national.
A la page 8 : ‘’Le recensement biométrique reporté au 1er avril’’. Le contexte actuel marqué par les mesures de prévention, a obligé le ministre de la Fonction Publique à différer le démarrage des régularisations des agents publics. Sur 103.723 agents identifiés, seuls 92 085 ont été recensés contre 11 638 agents non recensés et 2951 dossiers incomplets ou litigieux. Deux dernières catégories concernées par le recensement biométriques reporté pour démarrer le 1er avril 2020.
‘’L’Union’’ du 20 mars 2020, à la page 5 titrait : ‘’Ministère du Pétrole : de logements pour 21 agents’’. C’est le secrétaire général du ministère du Pétrole, Liliane Nadège Ngari épouse Onanga Y’Obegue qui a présidé la cérémonie de la remise solennelle des clés des logements de Bikélé 2 à 21 agents bénéficiaires de cette politique sociale. Sur un site d’un hectare que les villas réceptionnées ont été construites.
‘’Gabon Matin’’, à la page 6 titrait : ’’Les parasoliers d’Akanda en vente’’. Le DG de la Société Nationale Immobilière (SNI), Herman Kamonono a organisé une conférence de Presse à Libreville pour lancer la commercialisation des Parasoliers à Akanda, des appartements dont les coûts varient entre 29 et 35 millions, 36 et 43 millions subventionnés par l’Etat.
A la même page, ‘’Des coûts minimisés’’. C’est dire que la conférence de presse a permis au D.G, entouré des experts du service commercial de présenter techniquement et financièrement ledit projet, les appartements sont de deux types : 2 chambres d’une superficie de 100 à 120m2, entre 29 et 35 millions. 3 chambres avec 125 à 150m2, allant de 36 à 43 millions. Le délai de réalisations des 20 immeubles est de 18 mois.
‘’Nku’u le messager’’ du 17 au 23 mars 2020, à la page 4, toujours concernant le logement titrait : ‘’SNI : lancement de la commercialisation des résidences‘’ des Parasoliers’’. C’est le mois d’Octobre prochain que la Société Nationale Immobilière (SNI) va procéder à la livraison de la 1ère partie des Immeubles ‘’des parasoliers. La Campagne de Commercialisation est ouverte.
Echos du Nord, à la page 5 : ‘’L’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda en quête d’un statut sous-régional’’. Une délégation de responsables de l’Ecole des Mimes et de la Métallurgie de Moanda (E3MG) et de la compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) vient de séjourner à Malabo en Guinée Equatoriale en vue de peaufiner ces ambitions, ouverture de l’E3MG à l’ensemble des Etats de la CEMAC, l’enrichissement du cursus de formation pédagogique. Dossier porté par la CEMAC.
Social
‘’L’Union’’ du 17 mars 2020, à la page 4 titrait : ‘’Covid-19 : pour une trêve sociale provisoire’’. C’est le premier ministre qui a prôné l’esprit de patriotisme face aux syndicats. Mettre un terme aux mouvements d’humeur pour combattre le Covid-19. Telle est la demande récemment formulée par le Premier Ministre aux partenaires sociaux.
‘’L’Union’’ du 20 mars 2020, à la page 12 et 13 titrait : ‘’Le Lycée professionnel agricole de Lébamba : cet éléphant blanc nué en serpent de mer.’’
En effet, l’ouverture de ce Lycée est toujours annoncée mais jamais effective. Beaucoup d’interrogations. A quoi est dû ce blocage ? Certains disent que ce sont des rivalités politiques internes à un même camp. On a vu venir Ida Reteno Assonouet, Florentin Moussavou, Biendi Maganga Moussavou, depuis 2013, année d’achèvement que des promesses. Le gouvernement est appelé à prendre ses responsabilités !
‘’L’Aube’’, à la page 7, titrait : ‘’Le Lycée Agricole de Lébamba : encore un éléphant blanc ?’’
Il se trouve, effet, dans un état de vétusté très avancé. Voici qu’on attendait l’ouverture, l’entreprise a déserté les lieux. L’établissement est sous l’éteignoir, envahi par des hautes herbes, rongées par les insectes. Plusieurs fois, le Ministre de l’Agriculture a été interpellé. Encore un gâchis !
Société
‘’L’Union’’ du 16 mars 2020, à la page 8 titrait : ‘’Le Gabon doté d’un plan d’action sur la Résolution 1325 de l’ONU’’. En effet, valider cet instrument ONUSIEN est intervenu au cours d’un atelier organisé par le ministère de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au développement, en partenariat avec le système des Nations unies.
A la page 9, ‘’Recherche scientifique : une revue pour la sociologie et les sociétés africaines’’. C’est le département de sociologie de la faculté des Lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’UOB qui vient de présenter sa ‘’Revue sociologie et sociétés africaines’’. L’ouvrage est constitué de 5 articles : problème d’aménagement urbain, manque de profil requis pour la sociologie, l’enseignement des langues vernaculaires, l’état de la recherche scientifique au Gabon.
Dépénalisation de l’adultère
‘’La Loupe’’, à la page 7 titrait : ‘’Dépénalisation de l’adultère au Gabon : le législateur ne s’est – il pas fourvoyé ?’’. Outre qu’elle dé substantialise la loi relative au mariage et semble promouvoir l’infidélité conjugale, le nouvel encadrement juridique de l’adultère est plus que controversé. Doit-il revoir sa copie ? Plus de convocation à la police !
‘’Le Temps’’, à la page 7 titrait : ‘’Dépénalisation de l’adultère : la porte ouverte au désordre ? ‘’ L’Assemblée Nationale à l’insu des populations a cautionné l’infidélité dans le couple, aussi bien pour l’homme et la femme. Cette dépénalisation est entrée en vigueur en début d’année 2020. Plus question de devoir de fidélité devant Dieu et devant les hommes. Cela pose des problèmes de filiation !
‘’Le Scarabée’’ du 19 mars 2020, à sa Une et à la page 3 titrait : ’’Dépravation des mœurs : Ces députés pervers et immoraux !’’ Le législateur Gabonais vient de toucher au plus profond du cœur de celle-ci en dépravant les mœurs. Cela profiterait à qui ? Vive le libertinage. Place au meurtre et au divorce.
Religion
‘’Gabon Matin’’, à la page 2 titrait : ‘’Eglise Catholique : un nouvel archevêque à Libreville’’. A 53 ans, Mgr Jean Patrick Iba ba a été nommé jeudi 12 mars comme archevêque métropolitain de Libreville par le Pape François. Après 4 ans d’attente, l’église jubile enfin. Quels sont les défis qui attendent Monseigneur Iba-ba ? Il faut un nouveau management pour le rayonnement de l’Eglise : préserver l’unité, s’appuyer sur les Saintes écritures, mettre fin à la division entretenue par deux factions : l’ordre ancien et la nouvelle dynamique charismatique.
‘’Le Mbandja’’, à la page 3 titrait : ‘’Les chantiers du nouvel archevêque’’. En effet, Rome vient de nommer un nouvel archevêque pour Libreville. Il aura sous sa coupe les provinces de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué. Pour avoir servi dans ces deux provinces, il en connait donc les réalités. Tout comme il est appelé à mettre rapidement de l’ordre, vite et tout de suite. Il en a les capacités et la compétence.
Les enfants de la rue
‘’Nku’u le messager’’, à la page 6 titrait : ‘’les enfants travailleurs de la rue de Libreville s’organisent’’. Ils sont souvent accusés à tort ou à raison d’être au centre de l’insécurité galopante et de la délinquance juvénile à Libreville, les enfants travailleurs de la rue du Gabon sont regroupés au sein de la Nouvelle Dynamique des jeunes travailleurs de la rue.
‘’Forever Magazine’’, mensuel, dans son édition du 18 mars titrait à la page 5 : ‘’Enfants de rue, des bombes à retardement sociaux si l’on n’y prend garde !’’. Le Gabon fait face à un phénomène d’enfants abandonnés, avec comme point de chute : la rue. Des ONG de bonne volonté redonnent de l’espoir aux enfants de la rue.
Faits Divers
‘’L’Union’’ du 21 mars 2020, à la page 12 titrait : Une religieuse assassinée à Sainte Marie’’. Sœur Elodie Oyane, 52 ans, a été retrouvée assassinée vendredi 20 mars à la Maison Fraternité Saint – Jean, située dans l’enceinte de la mission catholique Sainte Marie. On l’a retrouvée, le matin, à son lieu de travail, ligotée, avec de traces de violence sur le corps. La Police Judicaire a ouvert l’enquête. Aux dernières nouvelles, le jeune homme à l’origine de l’acte criminel serait aux arrêts.
‘’L’Union’’ du 19 mars 2020, à la page 10 titrait : ‘’Fantômas’’ mis hors d’état de nuire à Oyem’’. Un adolescent de 16 ans, élève dans un Lycée privée opérait à Oyem en se couvrant d’un masque. S’il ne se fait pas appeler Fantômas, on l’appelle Adama. Ce jour-là, une jeune fille victime d’un vol à la tire prend son courage pour suivre l’homme masqué à la hauteur de la Tribune officielle. Elle raconte ce qui lui est arrivé aux riverains qui lui donnent plus de renseignements sur lui : Lycée et classe, quartier d’habitation. Elle préfère saisir la Police Judiciaire qui mettra la main sur le voleur. Inculpé pour vol aggravé, dans l’attente de son jugement.
Culture
Dans son édition du 20 mars 2020, le quotidien ‘’L’Union’’ à la page 7 titrait : ‘’Musique : les héritiers pour immortaliser Kacky Disco’’. De son vrai nom Antoine Biyamba, auteur compositeur a tiré sa révérence le 3 Septembre 2017. Plus de deux ans après sa disparition ‘’les héritiers’’ composés de ses principaux danseurs veulent pérenniser l’œuvre de l’artiste en perpétuant les sons lors des cérémonies diverses. Une manière de garder son souvenir.
Sports
‘’L’Union’’ du 20 mars 2020, à la page 10 titrait : ‘’Arsenal prêt à libérer Aubameyang pour 55 millions d’euros’’. Pourra-t-il rejoindre la catalogne l’été prochain. Le capitaine Gabonais de 30 ans est sous contrat avec le Club londonien jusqu’en juin 2021. Mais son transfert avec une clause libératoire a été fixée à 55 millions d’euros (36 milliards de F.CFA). C’est l’homme providentiel des Gunners sur 32 matchs joués, il a inscrit 21 buts dont 17 en premier league.
On termine sur cette actualité sportive avec l’espoir de vous retrouver la semaine prochaine.
FIN/INFOSGABON/2020
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