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Gabon – Moabi retient son souffle : Carl Mihindou-Mi Nzamba, l’homme de l’unité face à l’épreuve des urnes

Libreville, Samedi 1er Novembre 2025 (Infos Gabon) – La commune de Moabi, paisible cité du sud du pays, se prépare à vivre une journée historique. Ce dimanche 2 novembre, les électeurs sont appelés à départager deux hommes au second tour des législatives partielles : Carl Mihindou-Mi Nzamba, candidat de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), et Wilfrid Boulingui, candidat indépendant arrivé en tête au premier tour.

Mais à quelques heures du scrutin, l’atmosphère qui règne à Moabi dépasse le simple enjeu électoral. C’est une ferveur populaire, une effervescence collective, presque un chant d’espérance qui monte des quartiers, des villages, des carrefours et des ruelles poussiéreuses : “Wamussa mwane”, scandent les habitants. Cette expression, empreinte de symbolisme, signifie littéralement « le réveil du fils ». Et tout indique que Moabi s’est bel et bien réveillée.

Une campagne transformée en mouvement populaire

De Mbila Nyambi à Dougassou, de Tondondo aux hameaux les plus reculés, les foules se sont rassemblées dans une communion rare, portée par un sentiment d’unité et de renouveau. Carl Mihindou-Mi Nzamba, figure montante de l’UDB, a clos sa campagne samedi soir sous les acclamations d’une marée humaine conquise par son discours rassembleur et son engagement constant aux côtés des populations.

« Ce fut une soirée de consécration collective », confiait un cadre local. « Quand les cœurs s’unissent autour d’un idéal, la lumière du destin s’éclaire d’elle-même. » Dans un climat apaisé mais déterminé, l’homme a su donner à cette campagne l’allure d’un mouvement citoyen plutôt que d’un simple affrontement partisan. Sa démarche, fondée sur la proximité et la dignité, a profondément marqué les habitants.

Un candidat porté par une vague de soutien inédit

En politique, les symboles comptent autant que les chiffres. Et à Moabi, le symbole Carl Mihindou-Mi Nzamba s’impose désormais comme un rassembleur naturel. Son style, fait d’écoute, de respect et de pragmatisme, a su fédérer bien au-delà des rangs de l’UDB. Samedi soir, la scène a pris des allures d’unité retrouvée : notables, jeunes, femmes, cadres locaux, tous étaient présents pour exprimer un soutien sans ambiguïté à leur candidat.

« Mes remerciements au Maire Olivier Mbadinga pour son soutien constant, son assistance précieuse et la qualité remarquable de son intervention », a déclaré Carl Mihindou-Mi Nzamba devant une foule émue. « Son engagement et sa clairvoyance renforcent notre détermination. Merci également à nos mamans, nos papas, nos frères et sœurs. Demain, vous savez tous ce qu’il faut faire. »

Dans ces mots simples, mais profondément ancrés dans la tradition gabonaise du vivre ensemble, se lit la volonté de restaurer une cohésion politique et sociale mise à l’épreuve ces dernières années.

Le duel de Moabi : entre expérience locale et souffle national

Le face-à-face entre Carl Mihindou-Mi Nzamba et Wilfrid Boulingui n’est pas qu’une compétition d’appareils politiques : c’est le reflet de deux visions du leadership local. Wilfrid Boulingui, fort de sa victoire aux municipales partielles et de sa majorité à la mairie, aborde ce scrutin avec une base solide et un réseau bien implanté. Mais la législative se joue sur un autre terrain : celui du rapport affectif entre l’élu et son peuple.

Or, dans cette arène, Carl Mihindou-Mi Nzamba dispose d’un avantage décisif. Son ancrage humain et son discours porteur d’unité lui valent une large adhésion. Il a su rallier à sa cause plusieurs candidats malheureux du premier tour, dont les consignes de vote sont claires : soutenir l’homme de l’UDB pour donner à Moabi une représentation forte et équilibrée à l’Assemblée nationale.

L’analyse : le pari du consensus et de la renaissance

Tout semble indiquer que le scrutin de ce dimanche ne sera pas seulement une élection, mais une démonstration de confiance collective. Car ce que Carl Mihindou-Mi Nzamba a su incarner durant cette campagne, c’est une politique du sens et de la proximité.

Là où d’autres prônent la conquête, lui parle de construction. Là où certains se réclament du changement, il en montre les actes : développement local, écoute des préoccupations rurales, accompagnement des jeunes et des femmes, engagement pour les infrastructures sociales.

Sa campagne, humble mais structurée, a pris les allures d’une leçon de politique citoyenne, marquée par la discipline, la sobriété et la sincérité. « L’accueil chaleureux et l’engagement exprimé m’ont particulièrement touché », déclarait-il samedi. « Rendez-vous est pris le 2 novembre pour une nouvelle victoire. »

Ces mots traduisent une stratégie maîtrisée : faire de la victoire un outil de transformation, et non de triomphe personnel.

Moabi, l’éveil d’une cité politique

Quoi qu’il advienne demain, Moabi aura déjà gagné quelque chose d’essentiel : la fierté d’exister politiquement. La mobilisation observée cette semaine, les débats apaisés, la ferveur citoyenne témoignent d’une maturité démocratique croissante dans cette commune du sud du pays.

Mais si l’on en croit la dynamique du terrain, le nom de Carl Mihindou-Mi Nzamba s’impose peu à peu comme le visage de ce renouveau, celui d’une génération politique qui conjugue ancrage local, vision nationale et respect des institutions.

Car au fond, ce dimanche 2 novembre à Moabi, il ne s’agira pas simplement d’élire un député : il sera question de confirmer une voie nouvelle, celle d’un Gabon des bâtisseurs, fidèle à sa devise et à ses promesses. Et pour beaucoup, cette voie a déjà un nom : Carl Mihindou-Mi Nzamba.

FIN/INFOSGABON/SO/2025

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