Economie

Gabon : Un exemple de réussite du projet GRAINE dans l’Ogooué-Ivindo

Libreville, Lundi 6 février 2017 (Infos Gabon) – Avec le plus grand nombre de coopératives et de membres, la province de l’Ogooué-Ivindo voit se développer une importante activité agricole. Le projet GRAINE évolue.

Quelques faits et statistiques suffisent pour établir que l’implémentation du projet GRAINE dans la province de l’Ogooué-Ivindo est un succès. Avec ses 172 coopératives dont 37 opérationnels pour plus de 4 000 adhérents, ce programme a pris pied à travers les quatre départements de cette province. La Société gabonaise de transformation agricole (SOTRADER) parle de 1009,32 hectares de plantations défrichées et nettoyées, 264 hectares en phase de planting et une superficie totale plantée de 410 hectares. Le manioc et la banane étant les principales spéculations avec respectivement 288,26 hectares et 120,55 hectares de superficie plantées.

A la direction provinciale du programme, l’on annonce les premières récoltes imminentes. Résultat des semences de manioc et de banane sur la pépinière d’Ekwong. «Nous produisons ici toutes les semences allant sur les différents sites. Nous recevons cette semence en provenance d’un centre agréé du Cameroun», commente Sidoine Akoubou, directeur provincial du projet GRAINE. «Ici, nous sommes sur la pépinière de l’Ogooué-Ivindo, avec une capacité de 500 000 iso-plants. Nous produisons deux variétés de bananes : Big-Ebang et Bâtard, en provenance du Cameroun», explique Nguema Prudence. Ingénieur agronome chargé de ce site, elle a également fait savoir qu’une partie de la superficie est destinée à la production de boutures de manioc.

Malgré cette embellie, plusieurs coopératives sont confrontées à d’énormes difficultés. A l’instar de la coopérative Andock, spécialisée dans la plantation de manioc, qui fait face à l’insuffisance du matériel agricole et à des difficultés financières. Elle attend toujours les 100 000 FCFA octroyés mensuellement à chaque membre.

«Je voudrais également lancer un appel au gouvernement pour qu’il jette un regard favorable sur la route menant à notre site», plaide, Jacqueline Edzowa. La présidente d’Andock souhaite également des pouvoirs publics un désenclavement de ce bassin de production par la construction d’une route pour un accès facile.

L’exode rural fait également partie des facteurs qui rendent difficile le développement des coopératives. Confrontés au chômage et à la pauvreté, beaucoup préfèrent se déporter vers les centres urbains à la recherche d’un mieux-être. Laissant une main d’œuvre vieillissante. Pour trouver une solution à tous ces problèmes, SOTRADER et Olam Gabon annoncent des actions dans les prochains jours pour changer la donne.

Les journalistes ont échangé avec les intéressés lors d’un voyage de presse organisé par Olam Gabon.

FIN/INFOSGABON/SM/2017

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