Les constructions anarchiques peuvent-elles s’arrêter au Gabon ?
Libreville, 31 janvier 2013 (Infos Gabon) – Toutes les autres villes du Gabon mais aussi Libreville se sont développés sans obéir aux règles de construction, dans un alignement désordonné et sans le respect de règles environnementales. Les terrains vendus anarchiquement favorisent les inondations et d’autres maux dans le pays. C’est pourquoi, le Ministère gabonais en charge de l’Habitat a lancé la semaine dernière à Libreville, une grande campagne de sensibilisation liée au foncier, pour éradiquer le phénomène de ventes anarchiques des terrains.
Les responsables de l’Agence de l’Urbanisme (ANUTC) pensent vouloir rectifier le tir.
« Nous devons planifier nos villes. Il faut qu’elles soient harmonisées, afin de mettre fin à l’anarchie que nous connaissons », a indiqué Ida Rachel le Moussvou, directeur général adjoint 2 de l’ANUTC.
Et de poursuivre : « nous demandons aux populations de ne plus vendre ou acheter des terrains de façon illégale. Il faut désormais passer à l’agence qui est là pour répondre aux préoccupations des uns et des autres sur les différentes questions liées au foncier ».
Et pourtant, la vente des terrains semble encore avoir du succès.
« C’est pour les gents qui ont de l’argent. Pour une commerçante comme moi, comment faire pour fournir les éléments qu’ils nous demandent. Ce qui est sûr, ce qu’il y a du favoritisme dans tout cela. En tout cas, je connais le réseau », a expliqué une commerçante.
Pour espérer stopper le phénomène de vente anarchique des terrains et atteindre ses objectifs, l’ANUTC, la communication doit être l’arme appropriée et la mise en place d’un système efficace pour ainsi empêcher les personnes mal intentionnées de vendre en désordre.
FIN/INFOSGABON/PK/MM/2013
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