Libreville, Jeudi 20 Décembre 2018 (Infos Gabon) – Par la voix de son porte-parole, Estelle Flore Angangou, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) riposte à l’appel de l’opposant invitant à une confrontation violente pour renverser les institutions en place.

Après des leaders de l’opposition invitant Jean Ping à passer la main à des hommes plus jeunes que lui et le gouvernement qui, par la voix de son porte-parole, Guy Bertrand Mapangou, a vivement condamné son dernier discours de guerre, c’est autour du parti au pouvoir de faire entendre sa voix.

Au cours d’une conférence de presse donnée mercredi à Libreville, Estelle Flore Angangou, porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), a fustigé cette attitude du leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui relève tout simplement de l’«agitation».

Pour l’oratrice, cette sortie hasardeuse du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle pourrait bien être assimilée à de la lâcheté parce que ce dernier profitant de l’absence d’Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat au Maroc, pour tenter de prendre par la force ce qu’il n’a pas pu obtenir en août 2016 par les urnes.

«Dans un discours de haine, d’antipathie et d’animosité à l’endroit du Distingué camarade président, son excellence Ali Bongo Ondimba, Jean Ping montre une fois de plus son décalage, voire sa totale rupture avec la démocratie», fustige-t-elle. Estelle Flore Angangou pense à cet effet qu’«une ligne rouge a été franchie» avec pour but d’inciter «désespérément leurs troupes qui ne croient plus en eux».

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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