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Renforcer le pouvoir économique des femmes rurales

Libreville, 11 mars 2013 (Infos Gabon) – L’Hôtel ‘‘ Sofitel Jardin des roses’’ de Rabat a abrité du 8 au 10 mars 2013 un congrès international sur le thème ‘‘ femmes rurales partenaires du processus de développement’’. Organisée par l’Union nationale des femmes du Maroc et placée sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, cette rencontre s’est tenue dans la foulée de la commémoration de la journée internationale de la femme.

Le congrès qui a débuté vendredi, devrait déboucher, dimanche, sur des recommandations formulées sur la base des travaux des experts en matière de développement et des représentants, par région, du tissu associatif rural international.

En consacrant trois jours à débattre des questions se rapprochant à la femme rurale, l’UNFM compte célébrer cette autre composante de la société aux multiples fonctions, et dont les talents et les capacités restent encore peu valorisées à travers le monde et, principalement, en Afrique.

Bien des personnes s’accordent à dire que la femme rurale est à la fois une mère veillant sur le bien-être de sa famille, une agricultrice produisant la nourriture de sa famille et une commerçante fournissant de revenus complémentaires indispensables. Elle est aussi responsable de la gestion des ressources naturelles assurant la sécurité alimentaire.

C’est d’ailleurs consciente de leur rôle que l’organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que le fait de donner aux femmes le même accès qu’aux hommes aux ressources agricoles, pourrait permettre d’augmenter la production de leurs exploitations de 20 à 30%, voire jusqu’à 40% dans les pays en développement. Ce qui voudrait dire, par ricochet, que de 100 à 150 millions de personnes au moins souffriraient de la faim.

Par l’augmentation de leur pouvoir économique, les femmes rurales seront alors en même de s’organiser plus efficacement, de s’affirmer, de participer au processus des décision et d’élaboration des politiques les concernant, et de défendre leurs propres intérêts auprès des pouvoirs publics et des différentes institutions concernées par tout ce qui touche à leur éclosion sociale, économique, voire politique.

Raison pour laquelle, en sus de 600 participants au congrès issu de 63 pays, l’on dénombre une vingtaine d’organismes internationaux. Notamment des bailleurs de Fonds et d’autres institutions financières, dont la présence à Rabat devrait permettre de rechercher et de renforcer, là où ils existent déjà, les mécanismes de financement du potentiel féminin rural.

Représentée par son directeur du centre des affaires entreprises, Hermine Engoang Mba, la Banque gabonaise de développement devra probablement partager son expérience en la matière, et essayer aussi de tirer profit des procédures mises en œuvre dans les pays ayant fait leurs preuves, afin qu’une bien meilleure attention soit désormais accordée aux activités des femmes en zone rurale.

FIN/INFOSGABON/CE/2013

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