Violence en milieu scolaire : Le Gabon veut éradiquer le phénomène

Libreville, Mardi 11 octobre 2022 (Infos Gabon) – Le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a rencontré lundi à Libreville les acteurs du système éducatif pour trouver des solutions durables à la barbarie qui envahit les établissements scolaires.
Le ministre de l’Education nationale a réuni lundi à Libreville l’ensemble des acteurs de l’éducation autour d’une table pour réfléchir et apporter des solutions à la montée de la violence en milieu scolaire. Cette rencontre élargie aux associations des parents d’élèves a débouché sur la mise en place d’un plan d’actions d’urgence. Ministère, partenaires sociaux et parents d’élèves se sont engagés à entreprendre dans les tout prochains jours certaines actions dans les établissements scolaires afin de freiner ou d’éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur et devient inquiétant.
Au regard de la montée des actes de barbarie au sein des établissements scolaires, Camélia Ntoutoume Leclercq a décidé de prendre le taureau par les cornes afin de tordre le cou au phénomène. Un ensemble d’actions prioritaires seront à mener au cours des prochains jours. Il s’agit des campagnes de sensibilisation au sein des établissements scolaires assorties des sanctions allant jusqu’à l’exclusion définitive des enfants pris en flagrant délits d’actes de violence. « L’année dernière un séminaire, avec tous les acteurs y compris les religieux, avait été organisé pour prendre des mesures sur les violences en milieu scolaire, mais vous avez pu constater comme le cas du Lycée d’Oloumi que nous disons qu’il faut stopper assez rapidement en ce début d’année », a indiqué Camélia Ntoutoume Leclercq.
A en croire le ministre, cette question importante pour les responsables du secteur de l’éducation devrait également attirer l’attention des parents qui doivent depuis la maison sensibiliser leurs enfants. L’éducation d’un enfant est d’abord une question de cellule familiale. Il faut noter que la violence n’est pas seulement physique, mais aussi psychologique et morale. Outre les mesures disciplinaires, il faut privilégier un accompagnement. « Au Au-delà des sanctions, nous avons le souci de savoir que deviennent ces enfants-là. Il y a tout un accompagnement psychologique dont le relais devrait se faire avec les travailleurs sociaux », a souligné le ministre de l’Education nationale.
Pour Jean Noël Dinga, président du Syndicat des professionnels de l’éducation « Action pour tous », il faut soutenir l’action des pouvoirs publics pour ramener de l’ordre en milieu scolaire.
« Nous tenons à remercier le ministre qui après avoir constaté sur le terrain des actes de violences causés par nos élèves, chose que nous déplorons », a-t-il souligné.
FIN/INFOSGABON/SM/2022
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