Biens mal acquis et vacance du pouvoir : Jessye Ella Ekogha sert du cash aux détracteurs du Gabon
Libreville, Jeudi 24 Février 2022 (Infos Gabon) – Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée hier, le porte-parole de la présidence de la République est revenu sur les délations contre le chef de l’Etat.
L’homme n’est pas allé du dos de la cuillère pour donner du répondant à tous ceux qui vilipendent ces derniers temps le président de la République gabonaise. Jessye Ella Ekogha a répondu du tic au tac à toutes les fausses accusations portées contre Ali Bongo Ondimba.
Biens mal acquis
Dans cette sortie, il tient à rappeler à l’opinion qu’il s’agit d’une procédure en cours. « Il n’y a eu à ce jour aucun jugement et a fortiori aucune condamnation. Il apparait tout de même curieux d’assister à un tel acharnement quand il s’agit du Gabon. On a une multiplication de divulgation d’informations confidentielles qui est faite dans le cadre de procédure en cours. Or, il semble que cela soit un modus operandi ‘normal’ dès lors qu’il s’agit du Gabon », souligne-t-il.
Quant à sa convocation dans une autre affaire par un juge d’instruction français le 7 février dernier, il n’est pas surpris de sa publication sur la place publique. « On ne peut que déplorer ces méthodes qui n’honorent pas la justice française. Elles foulent au pied la présomption d’innocence. Elles trahissent le secret de l’instruction. Toutes choses qui laissent à penser qu’il y a une volonté de salir l’image de notre pays. On cherche à associer le président de la République à des faits qui se sont déroulés avant même qu’il ne soit élu président », poursuit-il.
Jean Ping : un opposant en mal de publicité
Revenant sur la récente sortie tonitruante de l’opposant Jean Ping au sujet de la santé du président Ali Bongo Ondimba, le porte-parole de la présidence gabonaise attribue ces propos au désœuvrement et à l’impopularité qui le rongent au quotidien. « Sur la déclaration de Monsieur Ping, c’est vrai que nous n’y avons pas répondu car nous n’y avons pas prêté beaucoup d’importance. La vacance du pouvoir, c’est un disque qui est raillé. C’est quelque chose que beaucoup d’acteurs politiques de l’opposition répète. Mais répéter cent fois un mensonge, ça n’en fait pas une vérité. Je le déplore, mais cela n’élève pas le niveau du débat public. Certains acteurs politiques, pour continuer à exister médiatiquement, sont amenés à faire des déclarations tapageuses », martèle Jessye Ella Ekogha.
« Dans le cas de Jean Ping, on peut essayer de comprendre. Dernièrement encore, certains de ses soutiens, et non des moindres, ont quitté la CNR pour rejoindre le PDG, répondant ainsi à l’appel du président de la République. D’autres, toujours issues de sa coalition, ont décidé de la quitter pour créer leur propre mouvement. D’où cette impression que Jean Ping est en perte de vitesse. Ce sentiment est accentué par le fait que de nouveaux acteurs issus des rangs de l’opposition sont en train de le reléguer au second plan », poursuit-il.
Jean Ping : rongé par la solitude ?
D’après lui, pour tenter de continuer d’exister, Jean Ping se croit obligé de faire ces déclarations largement reprises dans la presse, mais qui sont sans aucun fondement. « Parce que si on s’intéresse réellement au fond de sa déclaration, la vacance du pouvoir, c’est le fait qu’il n’y ait pas d’exercice de la fonction. Or aujourd’hui, on a tous vu le président de la République rencontrer et s’entretenir avec certaines des plus hautes personnalités de ce monde. Ensuite, quand monsieur Jean Ping appelle les institutions, que d’ailleurs il ne reconnaissait pas à agir, on peut se poser des questions.
Quand monsieur Jean Ping appelle la communauté internationale à agir sur la vacance du pouvoir car le président de la République n’exercerait pas sa fonction, on peut se poser la question de savoir c’est qui la communauté internationale. La communauté internationale, ne serait-ce pas l’Union européenne par exemple. N’a-t-on pas eu, il y a quelques jours, le président de la République qui s’est entretenu avec la présidente de la Commission européenne ? », lance-t-il.
« Donc, si l’opposition a une autre définition de ce qu’est la vacance du pouvoir et de ce qu’est la communauté internationale, il serait bon qu’elle nous donne l’information afin que nous puissions tous parler d’une même voix », conclut M. Ella Ekogha.
FIN/INFOSGABON/SM/2022
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