Culture Société

Gabon : Le dernier chant de Mackjoss

Libreville, Mercredi 18 Avril 2018 (Infos Gabon) – L’artiste a rendu l’âme à 72 ans des suites de maladie la nuit dernière au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).

On le savait combattre contre la maladie depuis quelque temps. Jean-Christian Mboumba Makaya est finalement décédé la nuit dernière au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Né le 20 juin 1946 à Mimongo, dans le département de l’Ogoulou, province de la Ngounié, il laisse des milliers de mélomanes éplorés après une riche carrière musicale.

Celui que les fans avaient fini par surnommer affectueusement «Baobab» du fait de sa longévité dans la musique. «Tate na mame» (« Papa et maman» en langue yipunu), chanson composée alors qu’il n’a que 17 ans, résonne encore très fort dans nos tympans et peine à prendre des rides malgré le poids de l’âge.

Durant cette longue et riche carrière, Mackjoss aura laissé des traces indélébiles à Mélo-Gabon, Afro-Stars et Alliance-Rythme, avant de mettre sur pied Negro-Tropical qui lui permet de faire courir les foules à Gabon-Bar de René Maganga. Mais une fois incorporé dans les forces armées gabonaises, il crée l’orchestre des FAG en compagnie des Martin Rompavet, John Abessolo et Mathurin Nzamba.

Devenu plus tard Massako, le groupe donne la possibilité à Jean-Christian Mboumba Makaya d’entreprendre sa carrière qui va s’avérer comme étant la plus longue et constante. Il sera la révélation de la décennie 60 à travers le titre «Le boucher» qui le met vraiment sous le feu des projecteurs. Malgré le temps écoulé, les fans ne sont pas prêts d’oublier.

Avant sa mort, «Baobab» s’est risqué à l’arène politique lors des dernières élections avant de comprendre que ce n’est pas un jeu d’enfants.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

Copyright Infos Gabon

LIRE AUSSI  Gabon : Les 9 provinces en vitrine à Libreville

Related Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *