Politique

Gabon / Etat-Eglise : Une longue tradition à respecter

Libreville, Lundi 19 Octobre 2020 (Infos Gabon) – Il existe toujours un lien étroit entre l’église et les autorités républicaines. Toute communauté dont l’influence a contribué à donner un visage à la vie politique du pays, vit en symbiose.

On parle de séparation de l’église et de l’Etat. L’appartenance à une religion est protégée dans le chapitre des libertés de culte et d’expression. Etat et église : une longue tradition à respecter ?

Après l’assouplissement des mesures sur l’état d’urgence, on s’attend à ce que les églises reprennent progressivement les activités. Toutefois, le problème des relations entre l’Etat romain et l’Eglise chrétienne s’est trouvé posé dans la prédication même de Jésus : “Rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu”. C’est la question sociale du vivre-ensemble qui est au cœur de tout. La logique n’est pas dans l’affrontement. C’est de partager la bonne humeur et la longue tradition sera respectée.

Désormais, on veut la voie de la sagesse. Quel génie pour relancer l’économie ? Le principe de l’égalité des chances règle la question concernant les institutions et les activités de l’église. Dans la cité antique, la religion s’y confond avec le patriotisme : les relations entre l’Etat et la religion, c’est que les autorités gouvernementales exercent le monopole de la contrainte légitime à l’intérieur du territoire et les religieux sur les fidèles. L’irruption du religieux dans le politique se heurte sur le laïcisme militant, mais la question n’est pas définitivement réglée.

Pourtant, la plupart des religions ont inspiré des philosophes sur le juste, le bien, la sagesse, la justice. Il faut pacifier les relations entre l’Etat et l’église d’autant que le premier reconnaît la liberté du culte. Et que le second ne doit pas porter atteinte à l’ordre public. On est appelé à rebattre les cartes parce que les conflits de cette nature préserveront-ils les pouvoirs publics de l’influence des options religieuses ?

On n’a pas besoin de retourner au Moyen-Age, l’homme a toujours une solution : éviter les conflits puisque le point culminant de l’église, c’est l’amour du prochain. C’est cette solidarité et cette intelligence qui doivent nous rapprocher davantage, rien ne serait pire qu’une crise de nerfs. L’Etat a déjà proposé une avancée significative, recourons à la sagesse. Les jeux sont ouverts.

FIN/INFOSGABON/EM/2020

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