Libreville, Jeudi 13 Décembre 2018 (Infos Gabon) – Dans son rêve effréné de conquête du pouvoir, l’opposant appelle à manifester samedi prochain à Libreville. Mais, plusieurs leaders de l’opposition ne sont pas partants.

Qui arrêtera Jean Ping dans sa quête du pouvoir ? Assurément, personne! Après l’échec enregistré  il y a quelques semaines lorsqu’il avait appelé à marcher contre les institutions, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle remet ça samedi prochain. Mais, il pourra bien être seul sans ses lieutenants de toujours.

Guy Nzouba Ndama de Les Démocrates (LD), Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement héritage et modernité (RHM) et Zacharie Myboto de l’Union nationale (UN) ont d’ores et déjà décliné l’offre de leur mentor d’hier.

Une attitude de ces derniers qui n’est autre que la suite logique du boycott de la déclaration du 3 novembre dernier. Ces ténors de l’opposition avaient alors refusé d’y participer.

Soutenu par Jean-Rémy Yama, président de la confédération syndicale Dynamique unitaire(DU), le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) n’a pas pu faire foule lundi pour renverser Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat au Maroc suite à un malaise survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite. Lundi dernier, les milliers de fonctionnaires qui ont toujours soupçonnés leur leader de vouloir utiliser leur mouvement à des fins politiques dans l’optique de soutenir Jean Ping dont il serait proche, ont brillé par leur absence.

Dans cette obstination à vouloir prendre à tout prix et à tous les prix le pouvoir,le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 prêche désormais dans un désert. Autour de lui, beaucoup ont compris qu’en 2023, date de la prochaine présidentielle, il aura 81 ans. Donc un homme ramolli par l’âge qui aura fait son temps et qui logiquement devra s’éclipser au profit de quelqu’un d’autre plus jeune et doté de vitalité plus que lui.

En faisant désormais recours à la société civile, l’homme laisse croire que la CNR est désormais une grosse coquille vide dépouillée de toute sa substance. Lui-même devenant ainsi un cavalier solitaire sans véritable assise politique.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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