Libreville, Vendredi 4 Janvier 2019 (Infos Gabon) – Le message de fin d’année et de nouvel délivré lundi dernier par le président Ali Bongo Ondimba vient définitivement jeter du discrédit sur ses détracteurs qui doutaient de sa capacité à diriger le Gabon.

On l’attendait et il a fini par honorer de la plus belle des manières le rendez-vous. Voué aux gémonies par une certaine opposition en perte de vitesse malgré le soutien en demi-teinte de certains leaders syndicaux  et d’une diaspora aux abois, Ali Bongo Ondimba a surpris plus d’un.

Car, depuis qu’il a été frappé d’un malaise le 24 octobre 2018 alors qu’il se trouvait à Riyad en Arabie Saoudite dans le cadre d’un forum économique, le président gabonais a été au centre des critiques et insultes les plus virulentes de sa vie. Jamais dans l’histoire du Gabon un chef d’Etat n’a aussi fait l’objet d’invectives et d’attaques personnelles comme l’actuel locataire du palais du bord de mer de Libreville.

Jean Ping, président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), et ses partisans ont donné l’impression qu’Ali Bongo Ondimba était le premier dirigeant du monde à tomber malade. Dans un savant mélange de mauvaise foi et d’ignorance, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 et ses affidés ont oublié les nombreux et longs séjours passés par le Nigérian Muhammadu Buhari en Grande Bretagne pour raison de santé ou l’incapacité de l’Algérien Abdelaziz Buteflika à faire usage de ses deux jambes qui se trouve dans l’obligation de se déplacer au moyen d’une poussette.

Deux situations qui n’empêchent pas pour autant ces deux leaders à faire de leurs pays respectifs des puissances économiques en Afrique. Voulant ainsi profiter de la convalescence d’Ali Bongo Ondimba, Jean Ping  et les siens ont voulu obtenir par tous les moyens ce que le peuple gabonais ne leur a pas donné par les urnes. La dernière sortie du président de la République est venue donc balayer d’un revers de la main cette vague de pessimisme qui planait sur le Gabon.  

Même les médias étrangers qui n’espéraient plus voir le locataire du bord de mer en forme comme ce fut le cas le 31 décembre 2018, ont fini par se raviser bien qu’ils trouvent toujours à redire sur son état de santé. «Au Gabon, c’est probablement la fin d’un suspens», a commenté Radio France Internationale. Selon RFI,  Ali Bongo «est apparu rajeuni, bien coiffé en costume cravate».

«Son élocution est fluide, sa tête et ses mains bougent légèrement», fait remarquer pour sa part l’Agence France Presse.  Pour l’AFP, «il s’agit de séquelles temporaires qui ont vocation à s’estomper dans les semaines à venir».

A Libreville, cette sortie illustre à suffisance que le président de la République est hors de danger comme l’a souligné son porte-parole. «Ce discours est la preuve que le président Ali Bongo Ondimba est totalement rétabli. Ses ennuis de santé sont désormais derrière lui», a indiqué Ike Ngouoni Aila Oyouomi. Le ton plein d’assurance, le président gabonais a indiqué qu’il va désormais mieux et entend bientôt retourner au bercail pour poursuivre son exaltante mission.

«Cette  période difficile est aujourd’hui derrière moi. Je vais mieux. Je continuerai à mettre toute mon énergie et toutes mes forces au service de notre pays et à l’amélioration de nos conditions de vie au quotidien. Je me prépare à vous retrouver très vite», a-t-il déclaré. Trêve de polémique donc ! Car, les opposants feraient mieux de trouver un nouveau sujet de dissertation autre que la santé d’Ali Bongo Ondimba.

FIN/INFOSGABON/PM/2019

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