Namibie : Le président est mort
Libreville, Dimanche 4 février 2024 (Infos Gabon) – Hage Geingob est décédé ce dimanche à 82 ans des suites d’un cancer.
La Namibie est en deuil depuis l’annonce tôt ce dimanche matin du décès du président de la République. Hage Geingob a été emporté à l’âge de 82 ans par un cancer qui le rongeait. «C’est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd’hui », a annoncé sur le réseau social X (ancien Twitter) Nangolo Mbumba, précédemment vice-président et nouveau chef de l’État par intérim.
Militant anti-apartheid dès son jeune âge, Hage G. Geingob a été une grande figure de l’indépendance de ce pays d’Afrique australe alors dominé par l’Afrique australe. Même durant les nombreuses années passées en exil, il a continué à militer en faveur de l’accès à la souveraineté de son pays. Un combat qui finira par porter ses fruits en 1989 avec l’accession du pays à l’indépendance. Il revient au bercail pour occuper à 48 ans le poste de Premier ministre. Il marquera d’une empreinte indélébile son passage à cette fonction quinze années durant. Elu président de la République en 2014, Hage G. Geingob sera réélu en 2019.
A travers le continent, ses homologues célèbrent un leader visionnaire. Pour Cyril Ramaphosa, président d’Afrique du Sud, le défunt « était un vétéran de la libération de la Namibie du colonialisme et de l’apartheid. Il a également eu une grande influence dans la solidarité manifestée par le peuple namibien envers le peuple sud-africain afin que nous puissions être libres aujourd’hui». La présidente tanzanienne, Samia Suluhu, s’est inclinée devant la mémoire d « un frère cher, un vénérable panafricaniste ». William Ruto se souvient d’un dirigeant qui « croyait en une Afrique unifiée et défendait fortement la voix et la visibilité du continent sur la scène mondiale». Pour sa part, le Somalien Hassan Sheikh Mohamud se souvient d’«une voix respectée sur le continent africain ». Alors que le Burundais Evariste Ndayishimiye parle de « la grande perte d’un leader visionnaire ».
FIN/INFOSGABON/SM/2024
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