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France : Des mesures pour sortir de la crise

Libreville, Mercredi 12 Décembre 2018 (Infos Gabon) – Les dernières décisions du président Emmanuel Macron visent à ramener la sérénité au sein des ménages.

Dans un discours prononcé lundi soir depuis le palais de l’Elysée, le président français a annoncé un ensemble de mesures visant à calmer la tempête sociale qui secoue son pays depuis les trois dernières semaines à l’initiative du mouvement «gilets jaunes». Emmanuel Macron qui a décrété l’«état d’urgence économique et social» a promis une augmentation de 100 euros, soit 65 000 FCFA, par mois dès janvier 2019 pour les bas salaires.

«Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu’on puisse vivre mieux de son travail dès le début d’année prochaine. Le salaire d’un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur», a-t-il annoncé.

Dans la foulée, l’orateur a pris en compte les retraités en annonçant l’annulation de la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) qui est un prélèvement obligatoire -dit proportionnel- créé en 1991 et qui participe au financement de la sécurité sociale.

«Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros (1 311 000 FCFA, NDLR) par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de la CSG subie cette année. L’effort qui leur a été demandé était trop important et n’était pas juste», a poursuivi le locataire de l’Elysée. Jusqu’ici, seuls les retraités gagnant moins de 1.200 euros environ, soit 787 000 FCFA,  en étaient épargnés.

Dès 2019, les heures supplémentaires seront versées sans impôt ni charge. Emmanuel Macron demande aussi «à tous les employeurs qui le peuvent» d’accorder «une prime de fin d’année à leurs employés» qui, elle aussi, sera exonérée de taxes.

Quant à l’impôt sur la fortune, M. Macron a fait savoir qu’il n’y aura pas de recul. «Revenir en arrière nous affaiblirait», a-t-il lancé. Tout en promettant de mettre un terme aux avantages indus. Dans un mea culpa à peine voilé, le locataire de l’Elysée, en toute humilité, a reconnu avoir offensé les manifestations de par ses paroles.

«Je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos». «Je prends ma part de cette responsabilité (…) Il a pu m’arriver de vous donner le sentiment que ce n’était pas mon souci, que j’avais d’autres priorités», a-t-il souligné. Avant de condamner les violences qui ont entraîné d’importants dégâts.

Emmanuel Macron qui envisage d’aller à la rencontre des maires de France, a également en projet de revoir la façon dont l’État est organisé ainsi que la question de l’immigration. «Je veux que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde», a-t-il déclaré. 

«Mon seul souci, c’est vous. Mon seul combat c’est pour vous. Notre seule bataille, c’est pour la France. Vive la République, vive la France», a conclu Emmanuel Macron.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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