Libreville, Lundi 6 Mai 2019 (Infos Gabon) – Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est depuis quelque temps au centre d’une campagne de dénigrement orchestrée par certains détracteurs tapis dans l’ombre.

Brice Laccruche Alihanga serait-il devenu l’homme à abattre? La question mérite d’être posée dans un contexte caractérisé par une animosité visant le directeur de cabinet du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Depuis quelque temps, il est consommé à toutes les sauces à la faveur d’une campagne de dénigrement savamment orchestrée sur les réseaux sociaux par certains pourfendeurs du régime en place tapis dans l’ombre. Dans une violence verbale hors du commun, ses détracteurs n’hésitent pas d’user de tous les moyens à leur disposition pour discréditer leur cible.

Dans leur démarche, ils sont même allés jusqu’à divulguer sur la toile l’acte de mariage des parents de Brice Laccruche Alihanga. Jusqu’ici, l’on n’arrive pas à  comprendre l’objectif recherché et  qui se cache derrière cette cabale.

Cependant, certains observateurs avertis n’hésitent pas à trouver les origines de cette diatribe dans l’entière confiance placée en ce quadra par le chef de l’Etat. Reconnu pour son dynamisme et sa loyauté envers son mentor, ce bosseur invétéré a redonné de l’envergure, du contenu et de l’étoffe au poste de directeur de cabinet du président de la République. 

Depuis son arrivée au palais du bord de mer de Libreville le 25 août 2017, il a changé littéralement ce système de gouvernance caractérisé par certaines pratiques au profit de la diligence et de la méritocratie. Celui que les milliers de Gabonais appellent affectueusement «BLA», de par ses initiales, est venu empêcher le système de tourner en rond.

Un sevrage brusque qui vaut aujourd’hui à Brice Laccruche Alihanga toutes les flèches et les intrigues de toutes sortes de certains mécontents avides de prébendes du fait d’une gouvernance viciée qui a fait son lit des décennies durant. Au grand dam de la majorité des Gabonais.

Cette méthode révolutionnaire venu couper (subitement) l’herbe au pied à une certaine élite est une pilule amère difficile à avaler. Non seulement le sevrage semble brusque, mais a un goût d’inachevé pour ceux qui avaient fini par faire du Gabon leur chasse gardée.

Au-delà de cet aspect, beaucoup n’ont pas du tout apprécié l’élan patriotique dont a fait montre Brice Laccruche Alihanga durant la longue période de convalescence d’Ali Bongo Ondimba.

Alors que certains «fidèles» ont fait  tomber le masque et commençaient déjà à faire le deuil du «patron» en affichant ouvertement leurs appétits pour le fauteuil présidentiel, Brice Laccruche Alihanga fait partie de ceux qui sont restés quant à eux, dans la loyauté jusqu’au bout à un seul homme : Ali Bongo Ondimba.

Ce qui a fait dire à d’aucuns que «sans BLA, la citadelle du pouvoir, le palais de la présidence de la République, serait déjà peut-être tombée entre les mains des vampires en l’absence du patron qu’ils croyaient déjà parti».

Certains opposants sont allés même jusqu’à penser que l’heure avait enfin sonné pour s’emparer de ce que le peuple ne leur a pas confié par la voie des urnes.

Très écouté de son boss, M. Laccruche Alihanga a réussi à sortir ce dernier des serres de cette élite prédatrice qui a réussi à dresser un mur entre lui et son peuple. Comme on peut le voir, désormais tout acte posé par le président de la République va en droite ligne des aspirations des Gabonais.

Les réformes économiques en cours visant à réduire le train de vie de l’Etat en vue de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais en sont une parfaite illustration.

En s’attaquant donc aux intérêts de cette minorité aux appétits démesurés, ce joker d’Ali Bongo Ondimba ne pouvait que s’attendre à ce genre d’inimités. Mais dans sa stratégie de défense, l’intéressé a plutôt choisi le silence comme arme. Si ce n’est dire merci à ceux qui le soutiennent.

Certainement parce que très préoccupé, comme à son habitude, par les affaires de la République.

FIN/INFOSGABON/SM/2019

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