Libreville, Dimanche 14 Avril 2019 (Infos Gabon) – Membres du gouvernement, dirigeants d’établissements scolaires, élèves, parents d’élèves, syndicats du secteur de l’éducation et coopératives scolaires échangent ce dimanche à Libreville en vue d’une sortie définitive de crise.

C’est un véritable conseil de famille que  le monde de l’éducation gabonais tient ce dimanche 14 avril 2019 dès 10h à Libreville. Autour des ministres de l’Education nationale, Michel Menga M’Essone, et de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, dirigeants d’établissements scolaires, élèves, parents d’élèves, syndicats du secteur de l’éducation et coopératives scolaires vont échanger pour surmonter la crise actuelle qui secoue ce secteur.

Une situation consécutive à la décision du gouvernement de durcir les conditions d’attribution des bourses aux jeunes bacheliers qui voudraient désormais que tout prétendant, âgé de 19 au plus, à ce précieux sésame obtienne une moyenne d’au moins 12/20. Une pilule difficile à avaler pour les candidats et certains syndicats qui a entrainé trois jours de protestation au point d’obliger le gouvernement à suspendre les cours depuis lors.

Cependant, le gouvernement tient à faire savoir que cette main tendue n’est pas synonyme de reculade. «La réforme des bourses étudiantes sera maintenue dans son principe car elle est bonne, non pas pour les finances publiques, mais pour les élèves. Sans doute peut-on y apporter des améliorations comme l’a fait le gouvernement en relevant l’âge limite pour en bénéficier à 27 ans dans les filières techniques et professionnelles», fait savoir une source au ministère de l’Education nationale.

«Les élèves doivent se diriger vers des filières où il y a véritablement des débouchés en termes d’emplois et non s’inscrire dans des filières générales dont beaucoup sont devenues au fil du temps des voies de garage», soutient notre source.

D’après ce responsable du ministère de l’Education nationale, «la bourse n’est pas un droit absolu, mais la contrepartie d’un effort que l’élève doit à la Nation toute entière. Voilà pourquoi il est légitime d’exiger une moyenne d’au-moins douze sur vingt pour bénéficier de la bourse. C’est le moins que les Gabonais, qui font des efforts, puissent demander des étudiants dont ils financent les bourses».

FIN/INFOSGABON/PM/2019

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