Libreville, Jeudi 14 Novembre 2019 (Infos Gabon) – Originaire du pays des Panthères, il est le premier fils du continent à présider aux destinées du Parti québécois, formation politique favorable à l’indépendance de cette province francophone du reste du Canada.

A 45 ans, ce Québécois venu du Gabon a été porté le week-end dernier à la tête du Parti québécois, formation politique qui lutte en faveur de l’indépendance du Québec du reste du Canada. Une marque de confiance qui sonne comme un coup de tonnerre.

D’origine gabonaise et arrivé dans cette province francophone en 2001, Dieudonné Ella Oyono est le tout premier Québécois d’origine africaine à occuper ce poste. De par son élection, ce dernier donne l’image d’une diaspora gabonaise conquérante et dotée de nobles ambitions. Contrairement à celle réputée pour ses scandales et l’agression des personnalités.

Comme ce fut le cas le week-end dernier à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle près de Paris en France où le ministre du Tourisme, Jean-Marie Ogandaga a été agressé par une poignée de vandales certainement venus du tristement célèbre Trocadéro.

Nanti d’un doctorat en économie obtenu à Montréal quelques années après son arrivée dans ce pays, Dieudonné Ella Oyono a gravi les différentes marches de la Fonction publique de son pays d’accueil. Avant de prendre une carte de militant du Parti québécois en 2012. Il s’est fait remarqué dans le développement économique de la commune de Montréal.

De concert avec d’autres Subsahariens, cet originaire du Gabon a contribué à l’avènement de l’organisme Afrique Canada opportunités dont l’objectif est d’offrir à des villes l’expertise d’Africains qui travaillent au Québec. Tout un motif de fierté pour le Gabon.

«A l’heure des réseaux sociaux, on a souvent une image déformée de la diaspora gabonaise qui est largement assimilée, dans l’opinion, aux manifestations Place du Trocadéro à Paris, aux intrusions dans les ambassades ou encore aux prises à parti virulentes dans l’espace public de ministres. Or, il s’agit d’une infime minorité, très politisée, qui ne rend pas justice à l’écrasante majorité des Gabonais vivant à l’étranger. La diaspora gabonaise a un niveau de formation très élevée et est réputée très industrieuse. Ces gens-là sont très intégrés dans leur pays d’accueil. Ils ne posent aucun problème», souligne un universitaire.

FIN/INFOSGABON/SM/2019

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