Libreville, Mardi 21 Août 2018 (Infos Gabon) – Le Service d’aide médicale urgente administre des soins en gynécologie, ophtalmologie, lunettes correctrices, pédiatrie et médecine générale malgré la conjoncture difficile.

Nonobstant des tensions de trésorerie, le Service d’aide médicale urgente (SAMU) gabonais a décidé de poursuivre ses consultations gratuites en son siège à Libreville. A en croire son responsable, Dr Wenceslas Yaba, son service va poursuivre malgré tout à administrer gratuitement des soins en gynécologie, ophtalmologie, lunettes correctrices, pédiatrie et médecine générale. Même en ce mardi décrété férié pour cause de fête de la Tabaski, le SAMU est resté ouvert.

Par ce geste, il veut rester fidèle à sa philosophie qui est de réduire la distance entre l’Etat et ses compatriotes les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus démunis, en mettant en œuvre un outil d’accès direct au service sanitaire et social de l’État. Il favorise ainsi un accès gratuit aux soins à ces populations. Le SAMU permet aussi à ceux qui sont immatriculés d’accéder aux soins et à l’assistance sociale.

En répondant 24h/24 et 7 jours sur 7 au 1488, le SAMU apporte secours aux personnes en grande difficulté sociale; permet aux populations en détresse d’avoir des consultations médico-psychologiques gratuites, gage de bonne cohésion sociale; héberge à titre temporaire et en situation de très grande urgence des personnes victimes de grande exclusion sociale; favorise l’accès aux soins de santé des personnes démunies ou parfois sédentarisées dans les médecines alternatives ou victimes de certains «pasteurs».

Ouvert de 8h à 17h, il écoute et répertorie, à travers le centre d’appel, les problèmes graves auxquels sont confrontées les populations les plus vulnérables, et faire la veille sanitaire et sociale de ces appels. Les patients sont pris en charge gratuitement par les médecins généralistes, urgentistes, pédiatres, gynécologues, cardiologues, psychiatres, gastro-entérologues, infectiologues, psychologues et un Orthophoniste.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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