Libreville, Jeudi 16 Avril 2020 (Infos Gabon) – Pas facile de définir le climat actuel de psychose dans les familles à l’annonce de ces chiffres allant toujours grandissant. Il a fallu attendre le 15 avril 2020 pour que l’opinion émette beaucoup de doutes et d’incertitudes sur l’évolution clinique des cas testés positifs.

En effet, les parleurs s’étranglent de rage et se demandent comment on a pu laisser autant de voyageurs entrer. Pour tous ces  pessimistes, on aurait pu circonscrire et mettre en quarantaine tous ces cas et ce serait de sa part, réussir la prouesse d’obtenir de bons résultats.

A qui profite cette tardive réaction qui fait perdre aux experts leur latin et leur matière ? Pour mieux illustrer ce réveil mécanique, les passagers de retour de France ou de l’étranger dans les zones à risques ont joué au chat et à la souris avec les parents qui, eux aussi ont manqué l’alerte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parasitée par les fake news qui doutaient de la dangerosité du virus.

Pourtant, le premier mérite du Comité technique (COPIL) est d’avoir méticuleusement choisi la pédagogie. C’est vrai que, en creux les forces et les faiblesses de notre riposte, ou, du moins, les qualités qu’il vaut mieux posséder pour réussir à freiner la propagation de cette maladie, c’est l’urgence à intervenir. Aussi la bonne connaissance du virus et de son mode opératoire.

Mais, ce n’est pas le seul atout exigé par le COPIL. Il montre à quel point les mesures barrières incarnent une nouvelle posture, plus collective, plus sociale, plus soucieuse de la vie communautaire que les mauvaises habitudes. Alors, l’impossible devient possible.

Au-delà de la psychose de chiffres ou des chiffres de la psychose, le confinement total dans les règles de l’art, fait avancer vers les guérisons qu’il importe d’applaudir. Et quoi d’autre ? La question peut sembler incongrue en cette période. Le suivi de l’Etat envers les Gabonais économiquement faibles et les retraités est mis à rude épreuve et est mis en péril lorsque les aides prennent d’autres destinations. Cela aussi est une psychose. Il faut donc une dose de patriotisme pour que l’efforts consentis par l’Etat apportent des fruits.

FIN/INFOSGABON/EM/2020

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