Libreville, Dimanche 27 Octobre 2019 (Infos Gabon) – Ali Bongo Ondimba dresse le bilan de dix ans de pouvoir, donne des perspectives. Pour ce premier exercice après son malaise, il a choisi la presse nationale, le quotidien l’Union.

Le chef de l’Etat ne laisse personne indifférent. Ni ses adversaires politiques, ni ses soutiens inconditionnels. L’entretien dont il a réservé la primeur de l’événement à l’Union est dans la densité du verbe, la profusion des mots rassurants sur son état de santé comme d’un éternel mystère à élucider.

Malgré les accusations portées contre lui, il répond instinctivement : “Je me sens bien”. Ensuite, il étaye sous forme de rétrospective : “Quand vous avez traversé pareille épreuve, vous prenez conscience de beaucoup de choses”, a-t-il fait remarquer.

D’ailleurs, il s’est voulu précis sur le bilan de ces dix années de pouvoir : “Je suis conscient à la fois des difficultés qui continuent de peser sur la vie de nos concitoyens et du chemin qui reste à parcourir”.

Alors, mesuré ou excessif ? La vérité est dans les réformes qui doivent se traduire par des effets dans le panier de la ménagère. C’est ce qu’il dit en termes techniques : “La croissance, c’est bien. Mais la croissance, ça ne se mange pas”.

L’autre aspect qu’il ressort de ce bilan reste “70% du réseau routier construit au Gabon depuis 40 ans l’a été ces dix dernières années”. Avant de se projeter vers l’avenir lorsqu’il annonce : “Le rythme des réformes sera accéléré”, en précisant “Ce sont les actions et les résultats” qui comptent.

Enfin, son ambition qu’il affiche nettement : “Dans dix ans, le Gabon doit être dans les cinq pays moteurs en Afrique”. En vue d’atteindre “le plein emploi, donner la priorité à la formation, développer notre agriculture, davantage produire ce que nous consommons localement”.

FIN/INFOSGABON/SM/2019

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