Libreville, Vendredi 28 Septembre 2018 (Infos Gabon) – Le candidat du Parti démocratique gabonais vise le siège unique du département de la Dola dans la province de la Ngounié.

Qui arrêtera Yves Fernand Manfoumbi dans sa conquête de l’unique écharpe de député du département de la Dola? L’ancien ministre de l’Agriculture a lancé en grande pompe mardi dernier à la place des fêtes de Ndendé sa campagne avec comme crédo la protection de la jeunesse, de la femme, de la veuve, de l’orphelin et des personnes âgées.  Sept mois après sa sortie du gouvernement, l’homme est réapparu requinqué et plein d’énergie, visiblement dominé par la rage de vaincre et de convaincre sur son passage.

Comme à son habitude, le capitaine «Manf 10», comme l’appellent affectueusement ses fans, n’a pas privé le nombreux public de ses pas de la mythique danse Ikokou. Dans un savant mélange de tradition et de modernité, l’homme politique a arraché au passage applaudissements et youyous.

Bâtisseur de Dola, «Irueru Mwane Dimbu», Yves-Fernand Manfoumbi a  invité les populations de la localité à sortir en masse le 6 octobre prochain pour aller le voter. Avec le soutien des siens, il dit vouloir être le véritable «avocat» et «VRP» pour promouvoir le potentiel économique dont regorge la localité. L’aspirant à l’Assemblée nationale a ainsi passé en revue les grandes réalisations effectuées par le régime en place à Ndendé. Notamment  le bitumage de la route Mouila/Ndendé, l’aménagement des voiries, l’extension du réseau d’eau, l’électrification de la ville, l’hydraulique rurale à travers les 19 villages de la Dola.

Mais pour parvenir à cette ambition, l’ancien membre du gouvernement devra au préalable se défaire d’une dizaine d’adversaires dressés sur son passage, tous  issus  de l’Union du peuple gabonais (UPG). Malgré le fait que la formation politique créée par le très charismatique, Pierre Mamboundou, de regretté mémoire, soit aujourd’hui mal en point du fait de la guerre de leadership que se sont livrés ses principaux leaders, M. Manfoumbi ne devra pas perdre de vue qu’il s’agit d’abord d’un combat démocratique où rien n’est gagné d’avance.

Certes, la Dola est passée sous contrôle du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) depuis 2011, mais tout se décide dans l’isoloir où chacun vote en son âme et conscience.

FIN/INFOSGABON/PM/2018

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